États-Unis : Démantèlement d’un réseau criminel menaçant l’ONU
Un réseau de plus de 300 serveurs et 100.000 cartes SIM capables de paralyser les télécommunications à New York a été démantelé avant l’Assemblée générale de l’ONU, ont annoncé mardi les autorités américaines. Le président américain Donald Trump doit s’exprimer mardi au siège de Nations unies à l’occasion de la semaine à haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU qui réunit les dirigeants de multiples pays.
Un réseau comprenant plus de 300 serveurs et 100 000 cartes SIM, capable de paralyser les télécommunications à New York, a été démantelé avant l’Assemblée générale de l’ONU, ont annoncé les autorités américaines mardi.
« En plus de permettre de passer des appels téléphoniques anonymes contenant des menaces, ces appareils peuvent servir à mener toute une série d’attaques contre les télécommunications », a déclaré le Secret Service américain, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, dans un communiqué.
**Donald Trump attendu mardi à l’ONU**
« Cela inclut la mise hors service d’antennes-relais de téléphonie mobile, la possibilité de mener des attaques par déni de service et la facilitation de communications anonymes et cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles », précise le texte.
Le président américain, Donald Trump, doit s’exprimer mardi au siège des Nations Unies à l’occasion de la semaine à haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, qui réunit les dirigeants de plusieurs pays. Le Secret Service a indiqué que les appareils électroniques saisis se trouvaient dans un rayon d’environ cinquante kilomètres autour du siège des Nations Unies.
**Réseau finito**
L’agence fédérale a partagé des images montrant des dizaines de cartes SIM connectées à des appareils électroniques. « Compte tenu du moment, de l’emplacement et du risque de perturbation importante des télécommunications à New York que ces appareils représentaient, l’agence a agi rapidement pour démanteler ce réseau », indique le communiqué.
Bien que l’examen des appareils et l’enquête soient toujours en cours, « les premières analyses témoignent de l’existence de communications entre des acteurs étatiques représentant une menace pour les États et des individus connus des autorités ».

