Etats-Unis : À 48 ans, il découvre que sa mère biologique est la propriétaire de la boulangerie où il se rend régulièrement

«C’était fou, c’était tout simplement incroyable ». Les mots de Vamarr Hunter sont presque un euphémisme face à son histoire « digne d’un film ». Cet homme de 50 ans, qui vit à Chicago, aux États-Unis, a découvert que sa mère biologique n’était autre que la propriétaire de la boulangerie dans laquelle il se rendait « au moins une fois par semaine », « à deux pas de chez lui » depuis des années, relate BFM qui cite le Washington Post.
Vamarr Hunter a appris qu’il avait été adopté quand il avait 35 ans, en 2009. Il a décidé de faire des recherches généalogiques en 2022 à la suite d’une émission qui passait à la télévision. Encouragé par un de ses amis, il contacte Gabriella Vargas, une généalogiste génétique, qui habite en Californie, pour l’aider dans ses recherches.
D’après cette dernière, « ça a été facile de construire son arbre généalogique », étant donné qu’il avait « une correspondance élevée sur le site Ancestry ».
Leonore, une adolescente qui n’était pas en capacité d’élever son enfant
Leonore Lindsey, la mère biologique de Vamarr, a accouché de lui en 1974, alors qu’elle n’avait que 17 ans. À l’époque, l’adolescente n’était pas en capacité d’élever son enfant et l’a confié aux services d’adoption. Une décision « déchirante », a-t-elle assuré au journal.
Gabriella Vargas a rapidement identifié Leonore Lindsey et l’a contactée pour lui transmettre le numéro de son fils. La boulangère l’a appelé le jour même.
« Quand j’ai su qui c’était, on s’est mis à hurler au téléphone »
Très vite, alors qu’ils discutent au téléphone pour apprendre à faire connaissance, la mère et le fils se rendent compte que Vamarr est en réalité un client régulier de la boulangerie dont Leonore est propriétaire.
Vamarr Hunter a indiqué au Washington Post qu’il s’arrêtait à la boulangerie Give Me Some Sugah de Chicago pour prendre le petit-déjeuner ou une friandise sucrée, « au moins une fois par semaine » et qu’il aimait discuter avec la propriétaire lorsqu’elle était derrière le comptoir. « Quand j’ai su qui c’était, on s’est mis à hurler au téléphone. On est devenu fou, a-t-elle confié. On a eu une connexion immédiate. » Cette dernière assure que le rire de Vamarr Hunter lui rappelait celui de son frère.
Tous nos articles sur les États-Unis
Environ une semaine après s’être parlé au téléphone, ils se sont (re) rencontrés « officiellement » en personne. Et depuis, ils sont inséparables. En avril dernier, Vamarr Hunter a même quitté son emploi dans le secteur de la logistique pour aider sa mère à gérer la boulangerie.