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Espagne : Pedro Sánchez ne remanie pas son gouvernement face aux critiques.

Le président Pedro Sánchez a légèrement remanié lundi son gouvernement au lendemain de la lourde défaite de son parti aux élections dans la région d’Estrémadure. L’ancien ministre des Transports, José Luis Ábalos, a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès, contre qui le parquet a requis 24 ans de prison.


On se console comme on peut en cette période de Noël : la complexité de la vie politique ne se limite pas à la France. En effet, nous tournons notre attention vers l’Espagne. Le président Pedro Sánchez a légèrement remanié son gouvernement lundi, suite à la lourde défaite de son parti, affaibli par des scandales, aux élections en Estrémadure, où la droite a remporté la victoire et l’extrême droite a enregistré des avancées notables.

**Des pots-de-vin et une crise politique**

« Le gouvernement de coalition progressiste aborde cette étape avec envie, avec une énergie renouvelée, les batteries rechargées, et déterminé à défendre chaque initiative avec la volonté de dialoguer et avec humilité », a déclaré Pedro Sánchez depuis le palais de la Moncloa à Madrid, qui est le siège du gouvernement. Son gouvernement a été confronté ces derniers mois à de nombreux scandales et à des enquêtes judiciaires ciblant plusieurs personnes proches du dirigeant socialiste.

L’un des cas les plus graves concerne un réseau présumé de pots-de-vin en échange de marchés publics, impliquant l’ancien ministre des Transports et ex-bras droit de Pedro Sánchez, José Luis Ábalos. Ce dernier a été placé en détention provisoire en attendant son procès, et le parquet a requis contre lui une peine de 24 ans de prison.

De plus, les socialistes de M. Sánchez ont récemment été secoués par une série de plaintes pour harcèlement sexuel présumé visant des responsables de ce parti, dont plusieurs ont été contraints de démissionner.