Election américaine 2024 : Trump retourne à la Maison-Blanche, silence chez Harris… Le point à la mi-journée
Le suspense n’a jamais existé la nuit dernière, car la marée rouge qui est montée dès le début de la nuit n’a pas été stoppée par la digue bleue. Peu après 11h30 ce mercredi 6 novembre, Donald Trump a été annoncé gagnant par les médias américains. Le 45e président des Etats-Unis va en devenir le 47e. On fait le point sur cette nuit foudroyante.
Pas de surprise dans les fiefs
À Donald Trump la Floride, le Texas en encore la Louisiane, à Kamala Harris la Californie, New York ou le Minnesota. Il n’y a pas eu de surprise dans les États dont la couleur était déjà connue avant le démarrage du vote. Une logique qui a permis au républicain de voir rapidement la carte des États-Unis se teinter de rouge, car le nombre d’États votant républicain est plus important.
Déjà, la progression de Donald Trump dans de nombreux comtés était notée par les spécialistes américains.
Une vague rouge dans les swing states
On savait qu’ils feraient l’élection, et les sondages y étaient très serrés. Encore raté. Donald Trump a commencé à sourire en empochant la Caroline du Nord, puis la Géorgie dans la foulée. Et c’est en récoltant la Pennsylvanie que les dés ont été jetés : le retard pris par Kamala Harris devenait insurmontable.
La victoire d’un 4e État-clé, le Wisconsin, a permis à Donald Trump de passer la barre fatidique des 270 grands électeurs. Le Michigan, le Nevada et l’Arizona ne sont pas encore tombés, mais le républicain est en passe de faire le Grand Chelem.
Une victoire « jamais vue » selon Trump
Devant ses supporters rassemblés à Palm Beach, l’homme d’affaires a pris la parole avant d’avoir passé le cap des 270. Paraissant fatigué mais heureux, il a salué une « victoire politique jamais vue » aux États-Unis. Il en a profité pour remercier ses électeurs, des « gens qui […] viennent de tous les horizons : hispaniques, asiatiques, musulmans, syndiqués… Ils se sont réunis autour d’un noyau commun : sécurité, qualité de l’éducation, et une armée solide… Le pays va pouvoir se redresser. ».
Fait notable, Donald Trump a sorti la carte de la concorde lors de son speech : « Arrêtons les divisions, j’invite tous les citoyens à se joindre à moi ».
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Silence radio chez Harris
Réunis à l’université Howard pour la soirée électorale, les soutiens de Kamala Harris ont vécu une sale soirée. Lorsque ce mercredi matin, l’un des membres de la Team Harris a annoncé devant un public déjà clairsemé que la vice-présidente ne prendrait pas la parole immédiatement, le vent a définitivement tourné.
Des appels du pied du monde entier
Macron, Meloni l’Italienne, Ishiba le Japonais, Yeol le Coréen, Sissi l’Egyptien, Scholz l’Allemand, Zelensky l’Ukrainien… Le républicain a reçu des messages de félicitations du monde entier. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a même salué « le plus grand retour de l’Histoire ».
Du côté de Pékin, on attend une « coexistence pacifique » avec les États-Unis. Et Moscou jugera le 47e président américain « sur des actes concrets ».
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