”Donald Trump est un ennemi de la Constitution, et plus aucune personne honnête ne peut le nier”

Le porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, avait directement réagit et déclaré que les propos de Trump “devraient être universellement condamnés.” “On ne peut pas aimer l’Amérique uniquement quand on gagne”, a déclaré Bates dans un communiqué. “La Constitution américaine est un document sacro-saint qui, depuis plus de 200 ans, garantit que la liberté et l’état de droit prévalent dans notre grand pays. La Constitution rassemble le peuple américain – quel que soit son parti – et les dirigeants élus jurent de la faire respecter. C’est le monument ultime pour tous les Américains qui ont donné leur vie pour vaincre des despotes égoïstes qui abusaient de leur pouvoir et piétinaient les droits fondamentaux”, écrit Andrew Bates.

Liz Cheney, représentante républicaine du Wyoming et opposante déclarée de Trump, a dénoncé dimanche la déclaration de ce dernier. Selon elle, la déclaration de Donald Trump “était déjà son point de vue le 6 janvier (NdlR : jour de l’invasion du Capitole par ses supporters qui n’acceptaient pas la défaite électorale) et le reste aujourd’hui.”

”Aucune personne honnête ne peut maintenant nier que Trump est un ennemi de la Constitution”, a ajouté Liz Cheney, qui par ailleurs est la vice-présidente de la commission spéciale de la Chambre des représentants chargée d’enquêter sur l’assaut du 6 janvier 2021 contre le Capitole américain.

Les déclarations de Trump interviennent après la publication des “Twitter files”. Le journaliste Matt Taibbi a révélé dans une série de tweets ce qu’il assure être le contenu de conversations internes de Twitter, au moment de la censure par le réseau social d’un article du New York Post sur le contenu de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils de Joe Biden, en octobre 2020, trois semaines avant l’élection américaine.