Deux Français tués dans le crash de l’avion du chef d’état-major libyen en Turquie.
Deux Français et une Grecque faisaient partie des membres d’équipage de l’avion qui s’est écrasé mardi soir près d’Ankara, en Turquie, tuant tous ses passagers. L’avion, un Falcon 50, s’est écrasé moins de quarante minutes après son décollage.
Deux Français et une Grecque faisaient partie de l’équipage de l’avion qui s’est écrasé mardi soir près d’Ankara, en Turquie, tuant tous les passagers. Parmi eux se trouvait le chef d’état-major des armées libyennes ainsi que ses conseillers. Cette information a été communiquée par une source diplomatique, vendredi.
Le général Mohamed Al-Haddad, chef d’état-major de l’armée de Tripoli, était à bord de l’appareil, un Falcon 50, en compagnie de quatre de ses conseillers et de trois membres d’équipage. L’avion s’est crashé moins de quarante minutes après son décollage. La boîte noire a été retrouvée, selon les autorités turques, qui ont signalé une panne électrique à bord et ouvert une enquête pour établir les causes de l’accident.
Le ministre turc des Transports a précisé que la boîte noire serait analysée dans un « pays neutre ». Les résultats de cette analyse seront partagés « avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence », a-t-il affirmé. L’avion, un Falcon 50, avait été affrété à la compagnie privée Harmony Jets, établie à Malte, selon son site. Ce dernier précise également que la maintenance de ses appareils est effectuée à Lyon, en France.
En France, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) « participe à l’enquête ouverte par la Turquie », a-t-il indiqué vendredi. Trois de ses enquêteurs « se rendent sur place accompagnés de conseillers techniques », comme cela se fait habituellement en cas d’accident survenu à l’étranger impliquant un aéronef de construction ou de conception française.

