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Deux Américains préparaient une invasion d’une île haïtienne : armée de sans-abri, formation militaire, esclavage sexuel.

Gavin Weisenburg, 21 ans, et Tanner Thomas, 20 ans, ont été arrêtés le 20 novembre dernier et présentés devant le tribunal du district Est du Texas, aux États-Unis, pour avoir fomenté un coup d’État sur l’île de la Gonâve, une île haïtienne peuplée par 87.000 habitants. Les deux hommes ont été inculpés de « complot en vue de commettre un meurtre ou un enlèvement à l’étranger » et risquent la prison à vie.


Ils projetaient de lever une armée, d’envahir une île et de réduire ses habitants en esclavage. Ce ne sont pas les pages d’un roman, mais bien les actes reprochés à deux Américains dans la vingtaine, interpellés le 20 novembre dernier et présentés devant le tribunal du district Est du Texas, aux États-Unis.

D’après des informations rapportées par le *New York Times*, se basant sur l’acte d’accusation divulgué par les procureurs, Gavin Weisenburg, 21 ans, et Tanner Thomas, 20 ans, avaient planifié un coup d’État sur l’île de la Gonâve, une île haïtienne qui compte 87 000 habitants. Sur place, leur projet consistait à tuer les hommes et à réduire les femmes et les enfants en esclaves sexuels.

Leur plan était en élaboration depuis août 2024. Gavin Weisenburg avait intégré une académie de formation de pompiers pour y acquérir les « protocoles de commandement et de contrôle » avant de se rendre en Thaïlande pour apprendre à naviguer. Avec son complice, ils comptaient rejoindre l’île de la Gonâve par la mer. Pour sa part, Tanner Thomas avait rejoint l’armée en janvier. Ensemble, ils étudiaient également le créole haïtien.

Étant donné la nature de leur projet, ils avaient l’intention de constituer une armée. Les deux individus envisageaient donc de recruter des soldats parmi les sans-abri de la région de Washington pour participer à leur invasion de l’île. Ils avaient également pris des informations sur les armes et les munitions nécessaires.

Les deux hommes ont été inculpés de « complot en vue de commettre un meurtre ou un enlèvement à l’étranger ». Ils sont également accusés d’exploitation sexuelle d’enfant après avoir réalisé une vidéo à caractère pédopornographique. Ils encourent une peine pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité.