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« Des centaines de milliers de personnes mourront »… Cette métropole est menacée par un violent séisme

Traversée par la fameuse faille de San Andreas, Los Angeles n’est pas la seule métropole mondiale à être menacée par un important risque sismique. C’est également le cas d’Istanbul, en Turquie.

Située à la jonction des plaques anatolienne et eurasienne, cette ville de 16 millions d’habitants est constamment menacée par les tremblements de terre. Selon certains scientifiques, un séisme de magnitude de 7 ou plus aurait d’ailleurs déjà dû survenir dans la région, suggérant un risque de destruction globale, rapporte Daily Galaxy.

La crainte d’un violent séisme Istanbul

« La probabilité d’un méga-séisme dans les prochaines décennies est de 80 % », estime Marco Bohnhof, scientifique au Centre allemand de recherche en géosciences. L’observatoire des tremblements de terre de Kandilli estime de son côté à 60 % la probabilité qu’un tremblement de terre de magnitude 7 ou plus se produise d’ici à 2030.

Ainsi, d’après les relevés sismiques, des tremblements de terre importants se produisent dans la région tous les 250 ans. Or, le dernier événement recensé remonte à 1766, soit il y a plus de 250 ans. Depuis, l’énergie s’accumule et devrait rendre ce séisme encore plus violent. « C’est comme un ressort que l’on étire », explique Dietrich Lange, géophysicien au Geomar Helmholtz Center for Ocean Research.

« Des centaines de milliers de personnes mourront »

Si cette perspective inquiète autant, c’est que plusieurs experts jugent qu’Istanbul est loin d’être préparée à une telle éventualité. Selon le sismologue Naci Görür, 100.000 bâtiments pourraient s’effondrer en cas de séisme violent. D’autres sources classent un total de 1,5 million maisons et de propriétés commerciales comme étant à risque. La faute au non-respect massif des règles de construction en matière sismique.

S’ajoute une densité de population importante. « Des centaines de milliers de personnes mourront », prévient le sismologue Naci Görür. Murat Kurum, le ministre turc du développement urbain, a d’ailleurs admis que les infrastructures d’Istanbul auraient du mal à résister à un puissant tremblement de terre.