« De la merde pour les pauvres » : réaction du géant de la soupe face aux accusations d’un salarié
Le vice-président chargé de la sécurité des systèmes d’information de Campbell’s, Martin Bally, a déclaré que les soupes fabriquées par l’entreprise étaient « de la merde pour les pauvres » dans un enregistrement diffusé par Robert Garza, un employé ayant intenté une action en justice contre la compagnie. Campbell’s a affirmé que les commentaires de Martin Bally « ne sont pas seulement inexacts, ils sont absurdes » et a précisé qu’il « ne fait plus partie » du groupe.
Voilà un coup de projecteur dont il se serait bien passé. Depuis quelques jours, le groupe agroalimentaire américain Campbell’s fait face à des critiques après les déclarations attribuées à l’un de ses cadres. Dans un enregistrement diffusé par un employé, un homme présenté comme Martin Bally, vice-président en charge de la sécurité des systèmes d’information du groupe aux Etats-Unis, qualifie les soupes produites par Campbell’s de « merde pour les pauvres ».
Ces déclarations ont été révélées par Robert Garza, un employé du géant américain qui a intenté une action en justice contre l’entreprise dans le Michigan. Il affirme avoir été licencié abusivement pour avoir signalé à sa hiérarchie les commentaires supposés de Martin Bally.
L’enregistrement, enregistré en novembre 2024, a finalement été rendu public. Le dirigeant déclare qu’il n’achèterait jamais les produits de la marque, affirmant : « Ce n’est pas sain, maintenant que je sais ce qu’il y a dedans », en faisant référence à « de la viande fabriquée en laboratoire ». Il ajoute : « Je ne veux pas manger un morceau de poulet sorti d’une imprimante 3D ». Dans ce même enregistrement, il exprime également des propos condescendants à l’égard de ses collègues indiens, qu’il traite d’« idiots ».
Le groupe agroalimentaire a réagi par le biais d’un communiqué. Selon Campbell’s, « les commentaires entendus sur l’enregistrement concernant nos aliments ne sont pas seulement inexacts, ils sont absurdes ». Le communiqué précise que Martin Bally « ne fait plus partie » du groupe.
La société américaine, qui emploie plus de 15 000 personnes dans le monde, affirme ne pas utiliser « de poulet cultivé en laboratoire ni aucune forme de viande artificielle ou issue du génie biologique » dans ses soupes. Elle reconnaît cependant l’utilisation de cultures génétiquement modifiées, telles que le maïs ou le soja. « Nous sommes fiers des aliments que nous fabriquons et des ingrédients de haute qualité que nous utilisons », conclut la compagnie.

