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Crash aérien à Toronto : « Accrochés comme des chauves-souris »… La panique des passagers, la tête en bas dans l’avion

«Nous étions à l’envers comme des chauves-souris ». Comme Peter Koukov, cité par CNN, les nombreux passagers du vol Delta 4819 ont eu la peur de leur vie. Parti de Minneapolis, leur vol s’est crashé au moment d’atterrir à l’aéroport de Toronto, au Canada.

Bien que l’avion se soit retrouvé à l’envers sur le tarmac et malgré le début d’incendie qui s’est déclaré, aucun décès n‘est à déplorer parmi les 80 personnes à bord de ce Bombardier CRJ900. Dix-huit d’entre elles ont été blessées et hospitalisées, dont trois en état grave, selon un premier bilan.

« Un bien pire bilan a été empêché grâce aux progrès de la conception des avions »

Tous n’ont pourtant pas eu un comportement approprié. « Alors que l’équipage nous demandait de sortir sans prendre nos affaires, certains passagers ont mis leur vie en danger et celle des autres en perdant du temps à prendre leurs effets personnels », explique l’un d’entre eux.

Comment l’avion a-t-il pu se retourner ? Si la piste était dégagée, l’aéroport de Toronto était en proie à des vents violents. Ils pourraient être à l’origine de cet accident dont les conséquences auraient pu être bien plus dramatiques. « Les progrès de la conception des avions et de la sécurité des sièges ont empêché un bien pire bilan », selon un expert en sécurité aérienne cité par CNN. Il fait le parallèle avec le crash dans des circonstances similaires d’un DC-9 à Denver en 1987, qui avait coûté la vie à 28 personnes.

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A Toronto, les ailes de l’appareil se sont détachées, évitant ainsi que le fuselage ne soit arraché. Ce qui lui a permis de glisser sur le dos sans prendre feu ou exploser. Le Bureau de la sécurité des transports du Canada est en charge de l’enquête. « Ils présenteront un rapport préliminaire dans 30 jours qui, je pense, contribuera grandement à comprendre ce qui s’est passé », conclut l’expert cité par CNN.