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« Bouffon sous Kétamine »… Elon Musk consomme-t-il de la drogue ?

«Bouffon sous kétamine », lançait le sénateur Claude Malhuret (Horizons) à l’attention d’Elon Musk le 4 mars lors d’une prise de parole. Si certains tentent d’expliquer les comportements les plus étranges, excentriques ou antipathiques du milliardaire par un trouble du déficit de l’attention (TDAH), d’autres rejettent la faute sur une consommation de drogues.

L’irruption sur scène du businessman avec une tronçonneuse lors d’un sommet des républicains aux Etats-Unis avait par exemple soulevé des doutes chez les internautes, tant la scène semblait surréaliste. « Défoncé à la kétamine, incapable de faire des phrases, portant des lunettes de soleil à l’intérieur, prêt à tomber par terre… », se désole par exemple un tweet vu plus de 80.000 fois.

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FAKE OFF

Les rumeurs remontent plusieurs mois, bien avant qu’Elon Musk prenne une telle importance dans la vie politique américaine. En janvier 2024, le Wall Street Journal affirmait que le multimilliardaire consommait une grande variété de drogues, dont de la cocaïne. Cette consommation aurait inquiété les membres des comités de direction de SpaceX et de Tesla. L’homme d’affaires s’en était défendu, assurant qu’il s’était soumis à des tests de dépistage de drogues pour la Nasa depuis trois ans, et que ces derniers étaient tous revenus négatifs.

Il y a un an, Elon Musk avait cependant avoué à CNN prendre de la kétamine sous forme d’antidépresseurs, « une petite dose une fois toutes les deux semaines à peu près ». Dans un post sur son réseau social X, il avait précisé préférer cette solution à des médicaments classiques, qualifiant la kétamine de « meilleur moyen de traiter la dépression que les antidépresseurs plus fréquemment prescrits qui zombifient les patients ».

Un produit détourné de son usage médical

La kétamine possède des propriétés hallucinogènes. « Détournée de son usage médical pour être consommée à des fins récréatives, ses principaux effets psychotropes à dose modérée sont des hallucinations et états dissociatifs, notamment une distorsion de la perception visuelle et corporelle, écrit l’office français des drogues et des tendances addictives. À très forte dose, la kétamine peut provoquer des effets de décorporation. »

Ce n’est pas la seule substance qu’Elon Musk revendique utiliser. En décembre, il s’était autoproclamé « Ozempic Santa », et avait fait la promotion du Munjaro, un médicament utilisé contre l’obésité. S’il est impossible de juger si son usage de substances est problématique sans connaître les détails de sa vie privée, l’affaire inquiète quand même les médias américains. Le média américain The Atlantic a récemment remis le sujet sur la table, s’inquiétant des effets de la kétamine, « qui peut faire se prendre n’importe qui pour le roi du monde ». Une remarque qui colle assez bien à l’attitude d’Elon Musk depuis qu’il fait partie de l’administration Trump II.