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Après l’attentat de Sydney, l’Australie souhaite acheter des armes à feu.

Après l’attaque terroriste antisémite sur la plage de Bondi à Sydney, qui a fait 15 morts le week-end dernier, le gouvernement australien a annoncé un programme de rachat d’armes à feu. Sydney reste en état d’alerte maximale depuis l’attaque, et jeudi soir, un groupe de policiers d’intervention a arrêté sept hommes après un signalement selon lequel un « acte violent était peut-être en préparation ».


Après l’attaque terroriste antisémite sur la plage de Bondi à Sydney, qui a causé la mort de 15 personnes le week-end dernier, le gouvernement australien met en place des mesures préventives. Ce vendredi, le Premier ministre Anthony Albanese a annoncé un programme de rachat des armes à feu en circulation, alors que les hommages se multiplient suite à cette tuerie, la plus meurtrière que le pays ait connue depuis des décennies.

Cette initiative s’ajoute à un durcissement de la législation contre l’extrémisme. En référence aux six armes légalement détenues par les terroristes de Bondi, Anthony Albanese a affirmé qu’il « n’y a aucune raison pour qu’une personne vivant dans la banlieue de Sydney ait besoin d’autant d’armes à feu ».

La politique de rachat des armes à feu sera la plus vaste jamais mise en œuvre dans le pays, après celle qui a suivi la tuerie de 1996 sur l’île de Tasmanie (Australie du Sud), où un individu de 28 ans avait tiré sur des passants à Port Arthur, tuant 35 personnes. Au cours de l’année qui a suivi, les autorités australiennes avaient récupéré 600.000 armes.

En attendant, Sydney demeure en état d’alerte maximale depuis l’attaque. Jeudi soir, un groupe de policiers d’intervention a procédé à l’arrestation de sept hommes après avoir reçu des informations selon lesquelles un « acte violent était peut-être en préparation », a rapporté la police.