Alors que la Géorgie est en pleine crise politique, le Premier ministre refuse de nouvelles législatives
«Bien sûr que non. » C’est ce qu’a répondu dimanche Irakli Khobadidzé, le Premier ministre géorgien, à la presse lui demandant si de nouvelles législatives pourraient être organisées. C’est pourtant ce que réclame l’opposition alors que la Géorgie est en pleine crise politique après trois nuits consécutives de manifestations pro-Union européenne.
Le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a remporté les dernières législatives fin octobre mais ce scrutin est dénoncé comme entaché d’irrégularités par l’opposition pro-occidentale.
Des violences « inacceptables » contre les manifestants
Alors que les manifestations contre le gouvernement et en faveur du processus d’intégration dans l’UE se poursuivent, la cheffe de la diplomatie de l’UE a dit ce dimanche ses inquiétudes sur la manière dont les protestations sont réprimées.
« Il est clair que le recours à la violence contre des manifestants pacifiques n’est pas acceptable et que le gouvernement géorgien doit respecter la volonté du peuple géorgien », a déclaré Kaja Kallas.