Allemagne : Une Française expulsée du pays pour avoir bloqué une autoroute en dansant dessus

Les autoroutes allemandes, du moins certaines d’entre elles, sont plutôt connues pour permettre de rouler à fond la caisse sans crainte de se faire attraper pour excès de vitesse. Mais une conductrice française a décidé, mardi, de faire tout le contraire. Une scène surréaliste qui s’est déroulée sur l’A5, entre les communes d’Appenweier et d’Offenburg.

L’automobiliste française, âgée de 50 ans, roulait normalement sur l’autoroute A5, mardi, vers 18h50, lorsqu’elle a subitement décidé d’arrêter son véhicule entre la voie de gauche et celle du milieu. Une manœuvre dangereuse, d’autant que la circulation était fluide à ce moment selon la police d’Offenburg.

Elle se met à danser au milieu de l’autoroute

Et, plus dangereux encore, cette même conductrice est sortie de son véhicule pour se mettre à danser au milieu de la chaussée sous le regard médusé des autres usagers, dont beaucoup ont prévenu la police de cet étrange manège. Aussitôt, les autorités ont bloqué la circulation dans les deux sens le temps qu’une patrouille arrive sur place. Mais entre-temps, des automobilistes avaient pris la situation en main, et sorti la Française des voies de circulation.

Celle-ci a été interpellée par la police et placée en garde à vue. Interrogée sur ses motivations, « elle a déclaré être simplement gênée par la circulation », affirme la police d’Offenburg dans un communiqué. Examinée par des médecins lors de sa garde à vue, l’automobiliste ne présentait aucun signe d’altération mentale et n’était ni alcoolisée, ni sous l’emprise de stupéfiants. Alors, après qu’une enquête a été ouverte pour « entrave dangereuse à la circulation », elle a été remise en liberté sans toutefois avoir pu récupérer ses clés de voiture et son permis de conduire.

Notre dossier sur les faits divers

Sauf que l’histoire ne s’arrête pas là. Mercredi, vers 6h50 du matin, cette même automobiliste française a été retrouvée au beau milieu d’un carrefour d’Offenburg, à deux pas du bureau du procureur, « les bras croisés, bloquant la circulation ». La Française a été interpellée par une patrouille de police et les autorités ont décidé de la reconduire à la frontière pour l’expulser du pays plutôt que de la placer de nouveau en garde à vue.