Algérie : le dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidature aux présidentielles fixé au 18 juillet – Actualités Tunisie Focus
L’Autorité indépendante des élections (ANIE) a fixé, dimanche 23 juin , le dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain en Algérie. Les prétendants à la présidentielle auront, selon le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, jusqu’au 18 juillet prochain pour valider leur participation avec le dépôt d’un dossier complet, comprenant 50 000 signatures d’électeurs ou 600 parrainages d’élus.
S’exprimant ce dimanche lors d’une conférence de presse, le président de cette autorité a donné le chiffre de 26 prétendants à la candidature à cette élection qui ont déjà procédé au retrait des formulaires de souscriptions. « Un d’entre eux a même enregistré 600 signatures d’élus exigées par la loi », a-t-il indiqué sans donner son nom.
La collecte des signatures par les candidats à la candidature est lancée depuis le 9 juin dernier, soit au lendemain de la convocation du corps électoral par le président, Abdelmadjid Tebboune.
Pour rappel, l’article 253 de la loi électorale algérienne, amendée en 2021, exige de tout postulant à la candidature à la magistrature suprême du pays la présentation un certain nombre de signatures individuelles des élus ou des électeurs.
Les concernés, selon cette disposition, sont tenus d’appuyer leurs dossiers de candidatures par : « soit une liste comportant, au moins, six cents (600) signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers vingt-neuf 29 wilayas ou une liste comportant cinquante mille (50 000) signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-neuf (29) wilayas ».
« Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à mille deux cents (1 200). Les signatures sont déposées en même temps que l’ensemble du dossier de candidature auprès de l’Autorité indépendante. Et tout électeur inscrit sur une liste électorale ne peut accorder sa signature qu’à un seul candidat », souligne le texte.
Jusqu’à présent, plusieurs chefs de partis politiques d’opposition ont annoncé leur intention de prendre part à cette course à la présidentielle, dont la secrétaire générale du parti des travailleurs, Louiza Hanoune, la présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) Zoubida Assoul, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Chérif, et Youcef Aouchiche, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS).
Plusieurs indépendants ont également affiché leur intention de prendre part au scrutin. Le président Abdelmadjid Tebboune, qui n’a pas encore annoncé s’il se porterait candidat ou non, est appelé à briguer un second mandat par plusieurs partis, dont le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement El Bina, le Front Al Moustakbal et Sawt Al Châab.