Algérie-France : Elisabeth Borne en visite à Alger les 9 et 10 octobre

Les relations entre l’Algérie et la France semblent d’apaiser depuis quelques semaines. La visite « d’amitié » du président français en Algérie fin aout dernier semble avoir donné un nouvel élan à cette relation. Comme annoncé il y’a quelques jours par notre média, la première ministre française, Elisabeth Borne sera à Alger pour la tenue du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). En effet, Elisabeth Borne doit concrétiser avec son homologue algérien Aïmene Benabderrahmane, lors de ce comité, le « partenariat » conclu entre les présidents des deux pays fin août, suite à la visite d’Emmanuel Macron en Algérie.
En effet, ce samedi 24 septembre Matignon a annoncé que la première ministre française, Elisabeth Borne se rendra en Algérie les 9 et 10 octobre, pour concrétiser avec le premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, en comité intergouvernemental, le «partenariat» conclu entre les présidents des deux pays fin août. Les deux premiers ministres présideront « la 5ᵉ session du comité intergouvernemental de haut niveau ».
D’après Matignon : « En ligne avec la déclaration conjointe d’Alger pour un partenariat renouvelé entre l’Algérie et la France », adoptée à l’occasion de la visite du président français à la fin d’août, « les membres des gouvernements français et algérien se réuniront pour réaffirmer leur détermination à promouvoir l’amitié entre la France et l’Algérie et approfondir la coopération bilatérale dans les domaines d’intérêt commun », ajoute cette même source.
« La jeunesse des deux pays » sera également au menu de ce CIHN, permettant « d’avancer sur les questions économiques et la transition écologique », précise Matignon.
Vers une augmentation des livraisons du gaz algérien vers la France ?
Au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, avait expliqué que des annonces allaient être faites « prochainement » sur une possible augmentation des livraisons de gaz algérien en direction de la France. En rappelant que Macron s’était félicité qu’Alger aide « à la diversification» des approvisionnements en gaz de l’Europe.