Sommet de l’IA à Paris : « La France doit s’assurer un solde positif de chercheurs et d’ingénieurs »

Elle a été choisie par Emmanuel Macron pour être son envoyée spéciale au sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle. Qui ? Anne Bouverot, ingénieuse et chercheuse en IA. Ce sommet est « une conversation mondiale autour de l’IA, se réjouit-elle. Ce qui nous permet de montrer ce qu’on sait faire en France et de parler de la manière dont on veut tous ensemble avoir ce développement de l’intelligence artificielle. »
Ce lundi, l’experte a répondu aux questions des lecteurs et lectrices de 20 Minutes. A la question sur son usage quotidien de l’IA, Anne Bouverot reconnaît qu’« il y a des usages dont je ne suis pas complètement consciente. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle, ça sert à lire par exemple les notes de frais qu’on peut faire pour les enregistrer automatiquement sur son compte en banque. Ça sert à La Poste pour lire les adresses sur les lettres. Ça sert aussi sur notre téléphone pour préparer des réponses à des messages. » Elle avoue aussi un usage de Le Chat de Mistral, de ChatGPT, de Gemini ou de Gemma de Google.
Notre dossier IA
Interrogée pour éviter la fuite des cerveaux français, Anne Bouverot souligne l’excellence de la formation française. « Grâce à ça, il y a de brillants ingénieurs, chercheurs, chercheuses en intelligence artificielle. C’est bien qu’elles se forment dans des entreprises ou des centres de recherche à l’étranger. C’est aussi bien qu’elles reviennent après. Et c’est aussi bien qu’on attire des gens pour venir travailler chez nous. par exemple, il y a Joëlle Barral, chez Google, qui est revenue travailler en France. Il y a toute l’équipe de Mistral qui a travaillé à la fois chez Google et Meta, et qui ensuite a créé une entreprise française. Ce qu’il faut, c’est s’assurer qu’on ait un solde positif pour nous. »