Quelle imprimante 3D choisir pour débuter ? Sélection 2023.

1. L’imprimante Bambu Lab A1 Mini a un volume d’impression de 180 x 180 x 180 mm et est disponible à 200 euros.
2. L’Elegoo Centauri Carbon imprime une forme Benchy en 32 minutes et est disponible à 329 euros sur ELEGOO.

Les imprimantes 3D suscitent un intérêt certain pour ceux qui savent les utiliser. Précédemment, l’acquisition d’un tel appareil était réservée aux amateurs de bricolage. L’arrivée de fabricants facilitant l’utilisation pour le grand public a changé la situation. Voici notre sélection des meilleures imprimantes 3D pour commencer.

Quelles sont les meilleures imprimantes 3D pour les débutants ?

Bambu Lab fait son entrée sur le marché avec l’ambition de révolutionner le secteur.

L’imprimante ouverte Bambu Lab A1 Mini est notre recommandation si vous souhaitez commencer dans l’impression 3D. L’un de ses atouts réside dans sa capacité à imprimer avec plusieurs types de filaments, même s’il faudra débourser un supplément pour en bénéficier.

C’est une imprimante 3D ouverte avec une tête qui se déplace verticalement et horizontalement, tandis que le plateau se déplace seulement d’avant en arrière. Vu la taille du plateau, seules de petites pièces peuvent être réalisées. Bien que l’ensemble soit compact, l’option AMS, permettant d’utiliser plusieurs filaments, en compatibilité vient ajouter à son encombrement. Le volume d’impression est de 180 x 180 x 180 mm.

La mise en route et la calibration sont faciles. Le logiciel Bambu Studio est particulièrement utile pour les débutants grâce à de nombreux modèles prédéfinis et à un paramétrage automatique. Pour les utilisateurs souhaitant personnaliser le processus, un mode avancé est également proposé. Sachez que l’imprimante est compatible avec d’autres logiciels comme Cura ou PrusaPrint, bien que toutes les fonctionnalités ne soient pas accessibles.

Concernant la qualité d’impression, elle est de bonne qualité. Il est même possible de réduire la vitesse pour obtenir un rendu encore meilleur. Attention toutefois, utiliser plusieurs filaments entraîne un gaspillage de quelques centimètres à chaque transition.

La Bambu Lab A1 Mini est convaincante pour débuter. Elle est disponible à 200 euros, pour un pack avec l’AMS Lite, le prix grimpe à 351 euros.

Pourquoi nous recommandons la Bambu Lab A1 Mini :

• Sa simplicité d’utilisation
• Son format compact
• Le rapport qualité/prix

Pourquoi nous ne recommandons pas la Bambu Lab A1 Mini :

• Son faible volume d’impression
• L’AMS Lite ralentit sa compacité

L’Elegoo Centauri Carbon se définit comme une imprimante 3D de technologie FDM simple à utiliser. Son design noir mat s’intègre parfaitement dans tous les environnements.

La mise en place s’avère simple, car l’imprimante arrive pré-assemblée, ce qui permet un démarrage en 15 minutes. La partie logicielle d’Elegoo repose sur Orca, facile d’utilisation pour les néophytes et propose une visualisation en temps réel. L’interface tactile est intuitive et réactive.

Il est possible d’établir une connexion Wi-Fi stable sur l’Elegoo Centauri Carbon, offrant plusieurs fonctionnalités qui enrichissent l’expérience utilisateur. Au cours de nos tests, l’imprimante 3D a montré d’excellentes performances et a réalisé ses impressions sans faute. Avec des filaments PLA, elle assure une bonne gestion thermique grâce à sa chambre fermée.

En termes de rapidité d’impression, la Centauri Carbon met 32 minutes pour imprimer une forme Benchy et 12 minutes pour réaliser un cube de 20 mm. Ses performances sont donc comparables à celles de la Bambu Lab A1 Mini et elle offre une bonne adhérence sur tous types de matériaux.

Notre évaluation de l’Elegoo Centauri Carbon la positionne comme l’une des meilleures imprimantes 3D pour les novices, avec un excellent rapport qualité/prix. Son prix de départ à 329 euros la rend accessible.

Creality propose également un large éventail d’imprimantes 3D idéales pour les débutants. L’Ender-3 V3 est une imprimante de type FDM entièrement ouverte. L’installation est bien expliquée, bien qu’un peu délicate.

Du côté du logiciel, Creality Print offre toutes les fonctionnalités essentielles pour l’impression 3D. Cela comprend la gestion de la densité et la capacité de changer de filament sur certaines couches, Creality rattrape peu à peu son retard, à condition d’être un peu débrouillard. Le volume d’impression est plutôt conséquent avec des dimensions de 220 x 220 x 250 mm.

Concernant la qualité d’impression, la tête d’impression peut atteindre une vitesse de 300 mm/s. La buse chauffe jusqu’à environ 300 degrés, mais quelques regrets subsistent sur la gestion de la chaleur. En effet, étant totalement ouverte, l’imprimante est sensible aux courants d’air, ce qui peut engendrer un refroidissement inégal. De plus, lorsque l’on imprime à plus grande vitesse, la tête peut faire du bruit. Les vibrations et secousses peuvent également poser problème.

La qualité d’impression, cependant, est bonne, que ce soit pour les pièces grandes ou petites. On peut cependant déplorer que l’écosystème Creality soit moins ouvert et moins clé en main que Bambu Lab. À 449 euros, cette imprimante 3D représente un bon investissement pour démarrer.

Pourquoi nous recommandons la Creality Ender-3 V3 :

• Réglages standards disponibles
• Bonne qualité d’impression
• Connectivité sans fil

Pourquoi nous ne recommandons pas la Creality Ender-3 V3 :

• Bruyante à l’utilisation
• Les vibrations de l’imprimante à haute vitesse

Pour ceux souhaitant des possibilités d’impression 3D plus ambitieuses, l’Elegoo Neptune 4 Plus est à considérer. Sachez d’ailleurs qu’une nouvelle version est déjà en précommande.

Cette imprimante ouverte FDM est relativement massive, pesant 14 kg. Il est donc conseillé de penser à l’emplacement avant l’achat. Malgré cela, le montage est simple. Il faut cependant être attentif, car le colis de base ne contient pas de filament pour imprimer, ce qui pourrait poser problème.

Au niveau logiciel, on retrouve Elegoo Cura, qui est une version open-source d’Ultimaker Cura. Ce dernier permet d’importer des fichiers d’objets 3D, de les redimensionner et même de changer la qualité d’impression. La connexion peut se faire par Wi-Fi ou via un port USB. L’écran magnétique sert de principal moyen d’interaction avec l’imprimante. Son volume d’impression est de 320 x 320 x 385 mm.

La force principale de cette imprimante réside dans sa qualité d’impression. Elle permet de créer des pièces massives avec une grande finesse dans les détails et peut gérer plusieurs types de filaments. Proposé à 339 euros, sans filaments supplémentaires, l’Elegoo Neptune 4 Plus est adaptée aux débutants ainsi qu’aux utilisateurs plus avancés.

Pourquoi nous recommandons l’Elegoo Neptune 4 Plus :

• Châssis robuste
• Vitesse d’impression rapide
• Écran magnétique

Pourquoi nous ne recommandons pas l’Elegoo Neptune 4 Plus :

• Pas de filament inclus
• Imprimante volumineuse

Bambu Lab a révolutionné le marché de l’impression 3D avec un large éventail de produits adaptés aux divers usages et budgets. Nous avons sélectionné la Bambu Lab P1S, qui a été achetée par Ulrich, le fondateur de Frandroid.

Dès sa sortie, l’imprimante 3D fermée est simple à installer, il ne manque que l’écran et le support de bobine. Après la mise en marche, il suffit de la connecter à l’application compagnon. La tête d’impression se déplace sur les axes X et Y, tandis que le plateau se déplace verticalement. L’imprimante peut atteindre des températures jusqu’à 300 degrés, avec une vitesse théorique de 500 mm/s.

En matière de qualité d’impression, celle-ci est satisfaisante pour des produits généraux. Même pour de l’AABS sur une imprimante fermée, la Bambu Lab P1S produit des pièces détaillées, bien que quelques imperfections puissent apparaître. Le logiciel Bambu Studio permet une large personnalisation, se connecte au Wi-Fi domestique et lancera l’impression de manière optimisée pour un rendu impeccable.

En somme, la Bambu Lab P1S est l’une des imprimantes 3D les plus adaptées pour les débutants. Elle permet de réaliser des pièces facilement, quel que soit le type de création. L’utilisation du logiciel est également de haute qualité. Avec un prix de 600 euros, nous ne pouvons que vous la recommander.

Pourquoi nous recommandons la Bambu Lab P1S :

• Simplicité d’usage
• Imprimante fermée
• Profils pré-enregistrés

Pourquoi nous ne recommandons pas la Bambu Lab P1S :

• Écran non tactile
• Bruyante à l’usage

L’Original Prusa MK4S est, selon nous, le meilleur choix d’imprimante si le budget n’est pas une contrainte. Il s’agit d’une imprimante ouverte, disponible en kit ou préassemblée, robuste avec un design reconnaissable.

L’imprimante 3D ouverte est équipée d’un écran LCD tactile, qui permet une interaction principale. En termes de connectivité, l’Original Prusa MK4S dispose du Wi-Fi, du NFC ainsi que d’un port RJ45. Son ventilateur assure un refroidissement efficace lors des impressions, tout en restant silencieux grâce à une ventilation à 360°.

Le logiciel PrusaSlicer est un outil open-source développé par le fabricant. Cette plateforme offre un éventail de profils prédéfinis, permettant d’obtenir des impressions optimisées. Il est même possible d’ici une banque d’objets 3D prêts à imprimer via l’application. Le volume d’impression annoncé est de 250 x 210 x 220 mm.

En matière de qualité d’impression, celle-ci est rapide, précise et efficace. L’imprimante permet d’utiliser plusieurs types de matériaux sans problème. Attention cependant, les profils par défaut peuvent conduire à une température d’impression trop élevée, ce qui peut dégrader le rendu final. Globalement, la qualité d’impression demeure excellente sur un large éventail de produits.

L’Original Prusa MK4S est recommandé pour un investissement sur le long terme, à condition d’avoir le budget. Le kit est proposé à 819 euros, tandis que la version déjà montée est à 1 099 euros.

Pourquoi nous recommandons l’Original Prusa MK4S :

• Simplicité d’usage
• Silence de fonctionnement
• Qualité des impressions

Pourquoi nous ne recommandons pas l’Original Prusa MK4S :

• Le caisson fermé en option à 400 euros…
• Déjà assez coûteux

Creality K2 Plus : la meilleure imprimante 3D

C’est le dernier né du catalogue Creality. La K2 Plus est une imprimante 3D fermée, cependant massive avec un poids de 35 kg. Bien que l’assemblage demande du temps, il reste relativement simple même pour les débutants. Sa structure est solide avec un bon niveau de finition.

La version avec CFS permet d’imprimer avec plusieurs types de filaments. L’imprimante est dotée d’un écran orientable qui sert de principal moyen d’interaction. La partie logicielle de la machine est légèrement plus ouverte, rattrapant son retard sur Bambu et OrcaSlicer. Le plateau a deux axes Z indépendants pour une gestion optimale de l’impression.

Son volume d’impression est l’un de ses points forts : 350 x 350 x 350 mm. Creality annonce une vitesse d’impression de 600 mm/s et une tête d’impression capable de monter à 360 degrés. Un port Ethernet est disponible, tout comme le Wi-Fi pour gérer l’impression depuis votre compte Creality.

Concernant la vitesse d’impression, tout dépend des objetsà imprimer. Les pièces multicolores prendront plus de temps que les pièces simples. L’un des inconvénients de la K2 Plus est son incapacité à réduire le gaspillage de filament. Toutefois, l’impression reste relativement silencieuse.

Dans cette version « Combo », la Creality K2 Plus est proposée à 1 499 euros. Sans l’ajout du CFS, l’imprimante 3D est vendue à 1 299 euros.

Pourquoi nous recommandons la Creality K2 Plus :

• Grand volume d’impression
• Écosystème accessible
• Système multi-filaments

Pourquoi nous ne recommandons pas la Creality K2 Plus :

• Plus de déchets lors d’impressions colorées
• Un coût élevé

Le lexique des imprimantes 3D

Au fil de notre guide d’achat, vous avez pu rencontrer des termes, acronymes ou abréviations parfois obscurs. Pour vous faciliter la tâche, nous avons élaboré un lexique.

• Extrudeuse : c’est la partie de l’imprimante 3D qui transfère le matériau d’impression sur le plateau. C’est un élément crucial qu’il convient de bien entretenir pour garantir une qualité de production adéquate.
• CFS et ABS : ce sont des technologies propres à Creality et Bambu Lab. Elles désignent des systèmes à plusieurs filaments pour réaliser des impressions multicolores.
• FDM : une technologie d’impression 3D appelée dépôt de filament fondu. La tête dépose couche après couche de filament fondu pour créer la pièce désirée. C’est le procédé le plus courant et le moins contraignant.
• SLA : la première technologie d’impression 3D au monde. Celle-ci utilise une source lumineuse pour durcir, couche par couche, une résine liquide.
• SLS : un procédé d’impression principalement utilisé par les industries. Un laser haute puissance vient fusionner des particules de poudre polymère au sein d’un bloc préconçu.

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Comment entretenir son imprimante 3D ?

À l’instar de nombreuses machines de précision, un entretien régulier est indispensable pour assurer un bon fonctionnement. Voici les étapes essentielles :

• Nettoyer la buse, dernière étape de l’extrusion, qui doit être propre pour garantir la qualité d’impression.
• Entretenez l’extrudeuse. Avec les impressions répétées, un dépôt s’accumule dans le système, il est donc crucial de vérifier et nettoyer les pièces si nécessaire.
• Veillez à la propreté du plateau, la surface d’accroche des objets lors de l’impression. Une fois nettoyé, recalibrez le plateau pour éviter des désagréments lors de la prochaine impression.
• Assurez-vous de la bonne tenue des axes. Les vibrations lors des impressions, bien que gérées par la structure, peuvent fragiliser l’ensemble avec le temps.
• Mettez à jour régulièrement le logiciel de votre imprimante. Des bugs ou dysfonctionnements peuvent survenir si celui-ci n’est pas à jour, consultez donc le système régulièrement.

Quelles sont les marques de confiance ?

Le marché a évolué avec l’émergence de fabricants chinois. Ainsi, opter pour des marques plus spécialisées s’avère judicieux. Bambu Lab, Creality et Elegoo offrent des catalogues constamment renouvelés et un service après-vente attentif. Si vous choisissez d’autres marques, soyez vigilant, ou optez pour des plateformes comme Amazon, avec leur politique de retour.

Quels matériaux choisir pour l’impression 3D ?

Divers matériaux sont disponibles pour l’impression 3D, mais toutes les imprimantes ne sont pas compatibles. À vous de déterminer ceux que vous comptez utiliser, nous allons principalement aborder les plastiques, les plus couramment utilisés pour les débutants.

Les plastiques :

• Le PLA est souvent le filament le plus recommandé. Il convient aux modèles détaillés ne nécessitant pas une grande résistance mécanique ou thermique. Il est économique mais se dégrade à plus de 60 degrés et sous les UV.
• La résine est idéale pour des pièces très détaillées, offrant de belles finitions et une impression rapide. Cependant, elle peut être toxique, demande un traitement après impression et est généralement moins durable.
• ABSAobo ou Acrylonitrile Butadiène Styrène est couramment utilisé en impression 3D pour ses propriétés intéressantes : solidité, durabilité et stabilité thermique. Toutefois, ce matériau n’est pas recommandé pour les débutants, car il a tendance à se déformer lors du refroidissement, et émet des fumées nocives, nécessitant une ventilation adéquate.
• Le polyamide ou nylon, adapté aux utilisateurs expérimentés, est utilisé pour imprimer des pièces fonctionnelles nécessitant une grande résistance.

Les métaux :

• Le titane.
• L’aluminium.
• L’acier à outils.
• Le cuivre.

La céramique est également utilisée dans un usage professionnel et médical.

Quelles sont les erreurs courantes à éviter en impression 3D ?

En vous lançant dans ce nouvel univers, il est essentiel de rester prudent. Voici un aperçu des erreurs d’impression les plus fréquentes et comment les éviter.

• La déformation est l’erreur la plus fréquente, souvent causée par des variations de température ou un plateau instable. Optimiser la température est crucial, la majorité des logiciels le font automatiquement. Évitez aussi les courants d’air dans la pièce et veillez à régler le niveau du lit.
• Les problèmes d’adhérence surviennent lorsque l’objet ne se fixe pas correctement à la surface d’impression. Assurez-vous que celle-ci soit propre et choisissez, si besoin, un matériau adapté.
• La surchauffe se produit lorsque la gestion thermique est déficiente. Il est donc vital de régler la température selon le matériau utilisé, là encore, beaucoup de logiciels le font automatiquement.
• Les erreurs de conception peuvent compromettre votre projet d’impression. Cela concerne surtout les modèles créés par vous-même, s’expliquant par des formes géométriques trop complexes ou des parties trop fines. Utilisez des logiciels adaptés pour valider la viabilité de vos conceptions.

Où acheter les matériaux d’impression 3D ?

Il est possible d’acheter des filaments plastiques via des sites de fabricants d’imprimantes, ou sur Amazon et d’autres marques spécialisées, selon la qualité des matériaux et les prix affichés.