Pourquoi l’enseigne Body Minute est toujours en guerre contre une Tiktokeuse ?
«Plus c’est gros, plus ça passe »… Depuis début janvier, l’enseigne de beauté Body Minute enchaîne les vidéos dénigrantes envers la créatrice de contenu Laurène Lévy. Et depuis quelques semaines, l’embrouille entre les deux partis a pris un nouveau tournant.
L’IA à la rescousse
L’enseigne de beauté est de nouveau sous le feu des critiques des internautes ces derniers jours. Body Minute a décidé d’utiliser l’intelligence artificielle pour agresser ses détracteurs. La nouvelle idée de la marque ? Diffuser des vidéos sur TikTok, générées à partir d’une intelligence artificielle, et qui critiquent avec véhémence ses potentiels détracteurs et Laurène Levy. « Tout, je dis bien tout, ce que vous allez entendre ou lire dans le bad buzz de Body minute sur TikTok de la bouche des petites Tiktokeuses en mal de followers est faux, inventé ou exagéré », explique une femme à la voix et à l’aspect robotiques.
La marque a décidé de bloquer les commentaires sous les vidéos oubliant en passant de signifier que le contenu était généré par IA. Pire, Body Minute semble même avoir créé un compte TikTok à ce personnage, « Cruella, reine de TikTok » qui se décrit sur le réseau comme « journaliste sans peur et sans reproche ».

Mais ce n’est pas tout, un autre compte TikTok semble être géré par la marque. Zoé se dit « Fan de Body Minute depuis puis très longtemps, on vaincra. » Sur son compte, il y a uniquement de fausses vidéos. Les utilisateurs ne sont pas dupes, « Voilà pourquoi c’est important d’avoir une équipe marketing/communication jeune et compétente », « je ne comprends pas la stratégie ? Entretenir encore plus le bad buzz de Body Minute pour faire parler de vous au max ? Sur le long terme ça va vous coûter très cher, vous ruinez votre image auprès des jeunes. » peut-on lire en commentaire.
En janvier dernier, Jean-Christophe David, le créateur de la marque avait expliqué à 20 Minutes que les vidéos de Laurène Lévy l’avaient blessé. « C’est méchant, c’est une vidéo méprisante. Quand je vois une influenceuse qui se permet de critiquer des jeunes esthéticiennes… C’est dégueulasse. Même les écoles ont eu peur de la viralité de la vidéo ». Pour rappel, le conflit remonte à plusieurs années lorsque la créatrice de contenu avait raconté dans une vidéo ses expériences dans les salons d’esthétique Body Minute.