Patins rotatifs, serpillère vibrante ou rouleau lavant : quel est le meilleur ?

Le rouleau lavant est une brosse cylindrique en microfibres qui tourne en continu sur toute la largeur du robot et se rince et se racle en temps réel pendant qu’il nettoie. En 2025, continuer à acheter des patins rotatifs n’est pas la meilleure idée selon les experts.

Vous êtes devant des fiches produits et comparez les aspirateurs robots laveurs. Certains sont équipés de « patins rotatifs », d’autres d’un « rouleau lavant ».

Les fabricants avancent leurs arguments marketing, mais concrètement, quelle est la meilleure option ? En résumé : le rouleau lavant l’emporte largement. Pour les détails : cela dépend de votre budget et de l’état de vos sols, mais honnêtement, en 2025, continuer à choisir des patins rotatifs n’est pas la meilleure solution.

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Quelle est la différence concrète ?

Les patins rotatifs sont composés de deux disques qui tournent sous le robot. Ils se chargent d’eau, frottent le sol, puis retournent se laver à la base de temps en temps. C’est la technologie classique omniprésente depuis des années (iRobot Roomba Combo, DJI Romo, etc.).

La serpillière vibrante : il s’agit d’une seule serpillière plate qui vibre à haute fréquence (souvent 3000 vibrations par minute ou plus) pendant qu’elle se déplace sur le sol. C’est le système de Roborock sur leurs modèles haut de gamme (S8 MaxV Ultra, série Q Revo). L’idée est que les vibrations décollent mieux les taches incrustées que le simple frottement rotatif.

Le rouleau lavant est constitué d’une brosse cylindrique en microfibres qui tourne en continu sur toute la largeur du robot. La véritable différence ? Il se rince et se racle en temps réel pendant qu’il nettoie. L’eau sale est immédiatement aspirée, et le rouleau reste propre à chaque passage. C’est ce que propose Dreame avec son Aqua10 Ultra Roller.

En résumé : avec les patins, vous nettoyez avec une serpillière qui se salit progressivement. Avec le rouleau, vous nettoyez toujours avec du propre. Cela fait toute la différence.

Les véritables problèmes des patins rotatifs

Disons-le clairement. Les patins rotatifs répandent la saleté. C’est un fait.

Voici ce qui se produit : l’aspirateur robot commence dans la cuisine, les patins accumulent la saleté, puis se déplacent au salon et… répandent cette crasse un peu partout. Certes, il retourne à la base pour laver les patins toutes les X minutes, mais pendant ce temps, votre sol subit des passages avec des serpillières sales.

Deuxième problème : la bande centrale non nettoyée. Il existe une zone entre les deux patins que le robot ne touche jamais véritablement. Sur du carrelage avec joints ou des taches localisées, cela pose problème.

Troisième problème : l’entretien. Vous êtes censé nettoyer ou remplacer ces patins régulièrement. Est-ce que vous le faites ? Moi, pas vraiment. En conséquence, après quelques semaines, vous vous retrouvez avec un robot qui transporte des saletés pour 700 €.

Les fabricants préfèrent cette technologie car elle coûte moins cher à produire. Ce n’est pas nécessairement parce qu’elle est meilleure. C’est important de le noter.

La serpillière vibrante : un atout pour les taches tenaces

C’est là que cela devient intéressant. La serpillière vibrante est le système favori de certains experts, dont Hagop chez Frandroid : « Je trouve que c’est la meilleure solution pour décoller la saleté ».

Pourquoi ? L’action mécanique est différente. Au lieu de frotter en tournant, la serpillière vibre à très haute fréquence (3000+ vibrations par minute). Sur une tache de café séché, de sauce tomate incrustée ou de graisse collée… les vibrations décollent mieux que le simple frottement des patins rotatifs.

Roborock a adopté cette technologie avec leur système VibraRise sur le S8 MaxV Ultra et la série Q Revo. Un autre avantage : la serpillière peut automatiquement se relever lorsque le robot détecte un tapis, évitant ainsi de mouiller vos textiles.

Le problème ? L’hygiène. Comme avec les patins, la serpillière se salit pendant le nettoyage et doit retourner à la base pour être lavée. Entre deux lavages, cela peut entraîner une contamination croisée entre pièces. C’est moins problématique qu’avec les patins (car il n’y a qu’une seule serpillière), mais le problème demeure.

Pourquoi le rouleau lavant est supérieur

Le rouleau lavant résout tous ces problèmes d’un seul coup. Toute la largeur est propre, pas de bande centrale oubliée. L’eau sale est aspirée en permanence, évitant toute contamination croisée entre pièces. Et surtout : le système s’auto-nettoie en temps réel.

Vous avez renversé du café ? Une trace de patte de chien boueuse ? Des résidus de repas ? Le rouleau passe, frotte avec une pression mécanique réelle, aspire le tout, se rince, et continue. En un seul passage. Avec des patins rotatifs, il faut souvent 2-3 passages (et parfois plus).

Sur parquet, les modèles haut de gamme à rouleau détectent le type de sol et ajustent l’humidité. En conséquence : pas de traces, pas de risque d’abîmer le bois. Les patins rotatifs, eux, ont tendance à laisser trop d’eau. Voudriez-vous vraiment saturer votre parquet à 80 €/m² ?

Avec un rouleau, vous n’avez presque rien à faire. Le système fonctionne en circuit fermé. Avec des patins, vous devez les laver manuellement toutes les semaines. Le faites-vous ? Personne ne le fait régulièrement. Voilà pourquoi votre robot « lave » mais que vos sols peuvent sentir mauvais.

Carrelage ou parquet : quel est le meilleur ?

D’après toutes les évaluations de 2025, en ce qui concerne le carrelage avec joints (le plus difficile à nettoyer), c’est compliqué pour les patins rotatifs.

Tache de ketchup séché : le rouleau l’élimine en un seul passage. Les patins ? Ils la diluent et l’étalent ailleurs, laissant des traces. Les joints sales ? Le rouleau les traite correctement grâce à sa pression mécanique et son rinçage continu. Les patins passent sans vraiment nettoyer en profondeur.

Concernant le parquet, le même constat. Le rouleau protège le bois grâce à une gestion précise de l’eau. Les patins donnent un effet brillant (agréable à court terme), mais risquent d’endommager le parquet à long terme si le robot utilise trop d’humidité. Et de toute manière, un parquet gondolé est difficilement réparable.

Exemple concret : de la graisse de cuisine collée au sol. Avec des patins, vous allez devoir nettoyer manuellement ensuite. Avec un rouleau, c’est réglé. C’est aussi simple que ça.

Alors, quelle est la meilleure option ? Le rouleau, sans aucun doute

Si vous demandez notre opinion : le rouleau lavant est objectivement supérieur. Sur tous les plans. Efficacité, hygiène, résultat final, entretien. Les patins rotatifs représentent une technologie dépassée qui est encore proposée car elle coûte moins cher à produire ou parce que la technologie du rouleau n’est pas encore totalement prête.

Cependant (car il y a un mais) : un robot à rouleau coûte 150-300 € de plus qu’un modèle similaire à patins. Cela peut être un frein. Donc, posons la bonne question : comment se salissent vos sols ?

Si vous avez des enfants, des animaux de compagnie, une cuisine où il y a beaucoup de désordre, des entrées boueuses, ou du carrelage avec des joints… le rouleau est le choix évident. Vous économiserez ce coût supplémentaire en temps de ménage manuel.

Si votre sol est presque toujours propre, que vous recherchez simplement un entretien léger quotidien et que votre budget est limité… les patins peuvent être suffisants. Mais vous n’obtiendrez jamais l’efficacité d’un rouleau.

De plus… Le rouleau lavant surpasse en termes d’hygiène et évite la contamination croisée, tandis que la serpillière vibrante a un avantage majeur : elle décolle mieux les taches tenaces. Chez Frandroid, notre expert Hagop est catégorique : « Je trouve que c’est ce qui décolle le mieux la saleté ».

Qui propose quoi en 2025 (petit avertissement : pas tout le monde a compris)

Dreame a misé totalement sur le rouleau avec l’Aqua10 Ultra Roller. C’est son argument distinctif, et effectivement, cela fonctionne. Les tests le confirment : c’est un produit de très haut niveau. Ecovacs adopte également cette approche avec le Deebot X11 OmniCyclone.

Roborock avance prudemment avec quelques modèles de la gamme Saros, mais leur fleuron S8 MaxV Ultra reste fidèle aux serpillières vibrantes. Il est fort probable que Roborock opte pour le rouleau, car ils ont présenté un prototype lors de l’IFA 2025.

iRobot (Roomba Plus 405/505 Combo) et DJI (Romo) persistent avec les patins rotatifs. Techniquement, leurs robots accomplissent la tâche. Cependant, en 2025, ils sont clairement en retard en matière d’innovation pour le lavage. Si vous optez pour ces modèles, soyez conscient du compromis.

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