Les mathématiques ont permis de deviner le nom du nouveau pape.
Un groupe de chercheurs de l’université Bocconi de Milan a prédit le nom du pape actuel, désigné en mai dernier : Léon XIV, Robert Francis Prevost. Robert Francis Prevost s’est placé en tête dans la catégorie « statut », mais ne figure pas parmi les cinq premiers des deux autres critères d’influence.
Ils ont prévu le nom du nouveau pape en utilisant des mathématiques. Grâce à une technique issue de la science des réseaux, comparable à l’algorithme de Google, une équipe de chercheurs de l’université Bocconi de Milan (Italie) a atteint son objectif, d’après le magazine scientifique Scientific American.
Ces chercheurs ont réussi à deviner le nom du pape actuel, désigné en mai dernier : Léon XIV, Robert Francis Prevost. Les trois scientifiques ont exploré les archives accessibles au public afin de créer une carte des relations personnelles et professionnelles entre les membres du Collège cardinalice, incluant à la fois les électeurs et les candidats à la papauté. Ils parlent d’un LinkedIn ecclésiastique.
### La centralité de vecteur propre
Les chercheurs ont ensuite appliqué des techniques de la science des réseaux, une discipline des mathématiques, pour classer les cardinaux selon trois critères d’influence au sein de ce réseau : « statut », « pouvoir de médiation » et « formation de coalitions ». Robert Francis Prevost s’est ainsi classé en tête dans la catégorie « statut », bien qu’il ne figure pas parmi les cinq premiers dans les deux autres catégories. Pour rendre la notion de « statut » plus rigoureuse, les chercheurs ont utilisé la centralité de vecteur propre, une mesure qui détermine l’influence en fonction de l’importance des connexions plutôt que de leur nombre. Google utilise une méthode similaire pour classer les pages Web dans ses résultats de recherche.
La centralité de vecteur propre et ses variantes se retrouvent partout où les chercheurs s’efforcent d’identifier les nœuds influents dans des réseaux complexes, notent nos confrères. Il reste à voir si cette méthode pourra donner des informations fiables pour les prochaines élections papales.

