Leapmotor lance 3 voitures électriques en Europe, une avec moteur essence.
Le constructeur chinois Leapmotor, sous le giron de Stellantis, présentera trois modèles au salon de Bruxelles : le SUV B03X en première européenne, ainsi que les B05 et B10 équipés d’une technologie à prolongateur d’autonomie. La Leapmotor B10 REEV intègre un petit moteur thermique destiné uniquement à recharger la batterie en roulant, avec une consommation combinée de 20,5 kWh/100 km et 0,4 l/100 km d’essence.

Il y a quelques années encore méconnue, Leapmotor commence à se faire un nom. Même si elle n’a pas encore la même notoriété qu’un BYD ou un MG parmi les marques chinoises, la marque s’implante progressivement en Europe via le réseau de Stellantis.
Leapmotor propose déjà une gamme de produits relativement étendue pour un jeune constructeur, incluant la citadine T03, le SUV électrique B10 et le C10, modèle équipé d’un prolongateur d’autonomie. Un modèle séduisant, le B05, arrive également, entrant en concurrence directe avec la Volkswagen Golf et la Peugeot e-308, mais aussi le B03X, un SUV électrique qui fera sa première européenne lors du Salon de Bruxelles, comme l’a annoncé la marque dans un communiqué de presse.
Un SUV urbain pertinent pour l’Europe
Leapmotor mise considérablement sur son nouveau crossover électrique de segment B. Mesurant 4,20 mètres de long et disposant d’un empattement généreux de 2,6 mètres, la B03X affiche des proportions prometteuses en termes d’habitabilité pour sa catégorie. Le constructeur a attentivement travaillé sur son aérodynamisme : avec un coefficient de traînée de 0,26, cela la rapproche des berlines haut de gamme. Des poignées semi-affleurantes et des jantes de 18 pouces complètent une silhouette moderne et efficace.

Ce petit SUV repose sur la nouvelle architecture 3.5 LEAP, spécifiquement conçue pour répondre aux attentes européennes en matière de qualité et d’équipements connectés. Parmi les caractéristiques, on trouve : un cockpit assisté par intelligence artificielle, des mises à jour OTA complètes, et une assistance à la conduite intégrale.
Le véhicule est équipé d’une batterie LFP de nouvelle génération promettant jusqu’à 500 km d’autonomie selon le cycle chinois CLTC, ce qui se traduirait par environ 450 km selon la norme WLTP européenne. La recharge rapide permet de passer de 30 à 80 % en 16 minutes.
À l’intérieur, des matériaux soignés et une ergonomie réfléchie sont annoncés. Reste à voir si le constructeur réussira à se démarquer dans un segment B électrique déjà fortement concurrentiel avec de nombreux acteurs établis.

En résumé, ce modèle visera directement la Renault 4 E-Tech ainsi que les futurs Volkswagen ID. Cross et Peugeot e-2008.
La Leapmotor B05 présentera enfin son intérieur
Après avoir dévoilé son design extérieur sportif avec des lignes épurées et des portes sans encadrement, la B05 présentera son habitacle lors de l’événement belge.

Leapmotor évoque des sièges ergonomiques, des matériaux de qualité et des technologies intuitives. Bien que cela ressemble à un discours marketing classique, il devra se concrétiser pour faire face à une concurrence européenne qui n’accepte aucune approximation en matière de qualité perçue.
L’esthétique extérieure dynamique contraste avec la promesse d’un intérieur raffiné et confortable. Cette dualité entre sportivité et confort sera sans doute un enjeu majeur pour séduire les acheteurs européens, habitués à des finitions impeccables.
Le B10 REEV : la solution électrique pour éviter l’angoisse de la panne
Reprenant le concept déjà utilisé sur le C10, mais qui ne nous avait guère convaincus lors de son essai, le Leapmotor B10 REEV est équipé d’un petit moteur thermique servant uniquement à recharger la batterie pendant la conduite. Il se base sur la plateforme du Leapmotor B10 électrique.

Contrairement à un hybride classique, ce générateur n’entraîne jamais les roues directement. L’objectif est de conserver les avantages de la conduite électrique tout en éliminant l’angoisse de l’autonomie.
Sur le papier, avec une consommation combinée de 20,5 kWh/100 km et une dépense de 0,4 l/100 km d’essence, les chiffres sont prometteurs.
Cependant, l’expérience sur route sera déterminante. La technologie à prolongateur d’autonomie pourrait s’avérer un atout de poids pour les acheteurs encore hésitants face au 100 % électrique, même si, en Europe, son impact sera moins significatif qu’en Chine, où les distances parcourues sont généralement plus longues.

