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Etats-Unis : Elon Musk présente Grok 3, son logiciel d’IA, pour rivaliser avec ChatGPT et DeepSeek

Elon Musk a présenté, lundi, la dernière version de Grok 3, le robot conversationnel développé par sa société d’intelligence artificielle xAI. Le multimilliardaire espère ainsi rivaliser avec l’Américain ChatGPT et le Chinois DeepSeek. « Grok, c’est comprendre l’univers », a-t-il déclaré. « Nous sommes guidés par la recherche de la nature de l’univers. C’est aussi ce qui nous pousse à être une IA qui recherche au maximum la vérité. Même si cette vérité est parfois en désaccord avec ce qui est politiquement correct », a-t-il affirmé.

Grok 3 sera d’abord gratuitement fourni aux abonnés de X Premium +, avant d’être mis à disposition d’autres publics. En annonçant dimanche la sortie de Grok 3, M. Musk s’était targué de présenter « l’IA la plus intelligente sur Terre ».

Deux levées de fonds de 6 milliards

Lancé en juillet 2023, xAi avait déjà levé 6 milliards de dollars en mai 2024. Avant une nouvelle levée de fonds similaire en décembre. Sa valorisation se situerait autour de 50 milliards de dollars, selon le média CNBC. Parallèlement, le conseil d’administration d’OpenAI a annoncé vendredi le rejet à l’unanimité de l’offre de rachat d’Elon Musk pour 97,4 milliards de dollars. Elon Musk et le directeur général de la société Sam Altman faisaient partie de l’équipe de onze personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.

Microsoft (principal investisseur d’OpenAI), Google, Amazon, Meta et d’autres ont dépensé des milliards de dollars et lancé des outils qui produisent facilement des textes, images et vidéos de qualité bluffante et font aussi la conversation à l’oral. En janvier, la start-up chinoise a créé DeepSeek, une IA générative créée par une capable d’égaler ses concurrents américains pour un coût bien moindre.

Notre dossier sur l’intelligence artificielle

Ce lancement intervient au moment où le patron de Tesla, SpaceX et propriétaire du réseau social X, se voit propulsé par le président républicain à la tête d’un vaste chantier de coupes franches dans les dépenses de l’Etat fédéral. Sa fonction à la tête du Doge, la commission chargée de « l’efficacité » gouvernementale, soulève des interrogations sur les risques de conflits d’intérêts. L’homme le plus riche du monde possède en effet de très gros contrats publics.