C’est officiel, les IA génératives en ont marre qu’on les utilise pour tout et n’importe quoi

Alors que VivaTech ouvre ses portes, que diraient les intelligences artificielles génératives devant « l’IA mania » qui habite les start-ups mais aussi les utilisateurs du monde entier depuis bientôt trois ans ? Ces boîtes noires algorithmiques n’ayant pas (encore ?) accès à la conscience, 20 Minutes s’est amusé à l’imaginer avec l’aide de trois experts.
La grande messe annuelle de l’innovation, où Chat GPT et ses concurrents seront encore une fois sur toutes les lèvres, est le moment ou jamais d’interroger l’utilisation débridée des chatbots intelligents. Et qui mieux qu’eux pour y répondre ? Le résultat : une « interview » écrite par notre journaliste en interaction avec la machine (et la contribution de Damien Douani, vulgarisateur IA), ensuite mise en sons et en images par Sara Follador et Julien Guillot-Sestier. La première est consultante stratégie de communication et marketing, le second formateur et consultant en IA générative.
Des extraits de 8 secondes seulement
Si de nombreux outils ont été testés, c’est finalement Veo3, dernière itération de la solution text-to-video de Google, qui a eu notre préférence. Avec une double contrainte : non seulement ses services ne sont pas disponibles en France, mais chaque vidéo générée ne dépasse pas 8 secondes. Comme quoi les IA ne peuvent pas tout…
Dans ce petitToy Story au pays du silicium, nous n’avons pas souhaité donner le mauvais rôle à la technologie. Les agents y font bonne figure : à la fois désireux d’aider la recherche et dépités par l’usage sans retenue auquel nous nous livrons, sans considération pour les biais et erreurs qui minent les algorithmes ni pour le coût environnemental de chaque requête adressée aux serveurs d’OpenAI, Microsoft ou Google. Au moment où les prompts tournent de plus en plus à la confidence, cette fiction 100 % synthétique tente de rappeler que l’humanité simulée des bots ne doit pas nous faire oublier la nôtre.