Val-de-Marne : Un nouveau corps retrouvé dans la Seine

Une nouvelle victime ou un hasard ? Plus de dix jours après la découverte de quatre corps dans la Seine, à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), une cinquième dépouille a été découverte dans le fleuve mardi en début d’après-midi, selon une information de BFMTV TV, confirmée à 20 Minutes.
Le corps est celui d’un homme, non identifié, qui ne présente pas de « lésions évocatrices de violences », précise le parquet de Créteil. Il a été retrouvé par la brigade fluviale, alors qu’il dérivait au niveau du Quai de Charenton à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) à moins de dix kilomètres du lieu où les quatre autres victimes avaient été repêchées le 13 août dernier.
Une enquête en recherche des causes de la mort a été confiée au commissariat de police de Charenton-le-Pont, ajoute le ministère public. Une autopsie et des analyses toxicologiques vont être menées. « En l’état des investigations, il n’y a pas de lien avec la première affaire », tempère cependant le parquet de Créteil.
Information judiciaire ouverte
Dans l’autre enquête sur les quatre corps retrouvés, une information judiciaire a été ouverte pour meurtres dimanche. Un homme d’une vingtaine d’années, sans-abri, à l’identité encore « incertaine » de l’aveu même du parquet, a été mis en examen pour l’ensemble des crimes. Placé en détention provisoire, il est soupçonné d’avoir tué les quatre hommes sur fond de mobile homophobe.
En effet, l’une des victimes, un Français de 48 ans domicilié à Créteil était homosexuel. Il « avait pour habitude de fréquenter les abords du lieu où les corps ont été retrouvés, un site connu pour être un espace de rencontres sexuelles entre hommes », explique l’association Stop homophobie, qui s’est constitué partie civile dans cette affaire.
Deux autres victimes sont des jeunes hommes SDF, un Algérien de 21 ans et un Tunisien de 26 ans. La quatrième, un Algérien de 21 ans également, était domiciliée à Choisy-le-Roi. Le parquet a indiqué que les deux premiers fréquentaient également l’endroit, « situé à proximité d’un local technique abandonné fréquenté par des SDF ».
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Le parquet n’a en revanche pas précisé la raison pour laquelle la quatrième victime se trouvait sur place, ni si la piste des meurtres homophobes était privilégiée par les enquêteurs.

