France

Un président des USA, un archipel, des Rafale… Ce que l’on peut se payer, ou pas, avec 250 millions d’euros

Ce mercredi matin, un Français s’est réveillé plus riche que la veille. Bien plus riche même, puisqu’il a remporté, mardi soir, le plus gros gain jamais distribué par la FDJ dans l’hexagone, soit 250 millions d’euros. Alors, une fois qu’il aura changé de voiture, repeint son salon, acheté le dernier smartphone et dépouillé la carte d’un étoilé, on imagine qu’il sera peut-être en peine de savoir quoi faire de son trésor. Et comme on aime bien rendre service à 20 Minutes, on lui a trouvé des pistes pour flamber sa cagnotte.

Avec son pactole, le nouveau millionnaire pourrait acheter 126.000 iPhone 16 Pro Max. Mais qui a besoin de ça hein ? Personne. En revanche, s’il compte déménager ou s’offrir une résidence secondaire, il peut investir dans un archipel d’une dizaine d’îles privées aux Caraïbes ou dans les Maldives. A l’image de l’île Saddleback Cay, aux Bahamas, mise en vente par Sotheby’s, qui propose, pour 21 millions d’euros, rien d’autre qu’un ponton pour accoster et quatre plages de sable blanc.

Un club de L1, des avions et de belles voitures

Si l’heureux gagnant est fan de foot, plutôt que de mater les matchs à la télé, pourquoi ne pas se payer un club ? En moyenne, ceux qui évoluent en ligue 1 en France valent 271 millions chacun selon Sportune. Bon, qu’il oublie tout de suite le PSG, valorisé à 2,4 milliards. Mais des clubs comme l’AS Monaco (172 millions), le RC Lens (71 millions) ou Le Havre (17 millions), sont à portée de bourse. Il aurait aussi pu s’acheter plus de six Lucas Chevalier, l’ex portier du Losc. Mais il n’en existe qu’un et il sera plus utile au PSG qu’exposé dans le salon de l’euromillionnaire.

Si ce dernier veut se faire plaisir et contribuer à l’économie française, il peut s’acheter quelques Rafale, le fleuron de Dassault qui équipe l’armée de l’air et la marine françaises. Bon, pas 50, mais plutôt deux ou trois vu le prix des bestiaux, compris selon les modèles entre 70 et 100 millions d’euros. A cela, il lui faudrait bien sûr ajouter la formation pour piloter son avion, estimée autour de 400.000 euros, selon le site Zone militaire.

Au cas où notre gagnant préférerait les belles voitures, son pactole lui laisse une belle latitude pour se faire plaisir. Sans forcer, il pourrait s’offrir tous les modèles présentés aux catalogues de Bugatti, Ferrari, Rolls-Royce et Lamborghini, même si chaque exemplaire coûte les yeux de la tête. Par exemple, la Bugatti Tourbillon frôle les quatre millions, la Ferrari Daytona SP3 de base coûte 4,8 millions, le dernier modèle de Rolls-Royce Phantom ne dépasse pas les 500.000 euros en prix d’entrée et la Fenomeno, dernière née de chez Lamborghini, est annoncée autour de trois millions.

Pas assez riche pour certaines choses

Le montant de ce gain est faramineux, certes, mais il ne permet quand même pas toutes les excentricités. Avec 250 millions d’euros, on ne peut pas « s’acheter » un président des Etats-Unis, cette somme ne représentant que 46 % du coût total de la dernière campagne de Trump. En revanche, on peut se payer un poste de patron du DOGE dans l’administration américaine, récompense donnée par Trump à Elon Musk pour les 290 millions de dollars (257 millions d’euros) qu’il a dépensés pour le faire élire.

On ne peut pas non plus se pavaner à bord d’une réplique d’Air force one, estimé à 660 millions de dollars, ni faire d’un Airbus A380 son jet privé puisqu’il en coûterait 500 millions de dollars.

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Et si ce gain record permet d’acheter des caisses de carrés Hermès, il est très loin d’offrir la possibilité de faire main basse sur l’entreprise qui les produit. Au cours actuel, 250 millions d’euros correspondent à environ 118.000 actions d’Hermès international, laquelle pèse toutefois plus de 221 milliards d’euros de capitalisation à la Bourse de Paris.