Ukraine, Alliance atlantique,… : Macron reçoit le secrétaire général l’Otan pour préparer le retour de Donald Trump
Mieux vaut anticiper… Ce mardi, Emmanuel Macron va recevoir à l’Élysée le nouveau secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, sur fond de menaces de désengagement des États-Unis de l’Alliance Atlantique et d’un arrêt du soutien américain à l’Ukraine après la réélection de Donald Trump.
Il s’agit de la première rencontre entre le président français et le Néerlandais depuis que ce dernier a pris ses fonctions à la tête de l’Otan, le 1er octobre.
Menace de désengagement des Etats-Unis de l’Alliance atlantique
« Ils auront l’occasion d’aborder ensemble les défis auxquels doit faire face l’Alliance, et notamment le soutien à l’Ukraine », a fait savoir l’Elysée. « Le Président de la République rappellera le rôle central de l’Organisation pour notre sécurité collective, et l’importance de développer son pilier européen », a-t-on ajouté.
Pendant la campagne pour la présidentielle américaine, Donald Trump a multiplié les menaces de désengagement de l’Alliance atlantique, dont les États-Unis sont le principal contributeur.
Les responsables occidentaux redoutent aussi un ralentissement, voire un arrêt, du soutien militaire américain à l’Ukraine alors que Donald Trump a dénoncé à plusieurs reprises les milliards dépensés par son pays pour aider Kiev, promettant de mettre fin à la guerre en vingt-quatre heures.
Mark Rutte compte sur Donald Trump à qui l’Otan a donné des gages de bonne volonté
« Son leadership sera à nouveau un élément clé pour garder notre Alliance forte. J’ai hâte de travailler avec lui à nouveau pour faire progresser la paix en renforçant l’Otan », a commenté Mark Rutte après l’élection du candidat républicain.
L’Otan assure avoir en partie répondu aux défis lancés par Donald Trump.
Elle a repris la coordination de l’aide militaire à l’Ukraine, jusque-là aux mains des Américains, et, surtout, elle met régulièrement en avant les efforts budgétaires des pays européens, accusés par le milliardaire d’être de « mauvais payeurs ».