Toute l’info en deux minutes : Le plan de Bayrou à Mayotte, Trump condamné et un deuxième procès Mazan
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
François Bayrou a présenté lundi un plan d’urgence pour reconstruire Mayotte, gravement touchée par le cyclone Chido. Parmi les mesures phares, il s’est engagé à rétablir l’électricité dans tous les foyers d’ici fin janvier. Pour atteindre cet objectif, 200 agents supplémentaires seront déployés, et EDF fournira 200 groupes électrogènes, répartis à raison d’une dizaine par commune. Le Premier ministre a aussi annoncé l’interdiction de la reconstruction des bidonvilles, en collaboration avec les autorités locales.
Vendredi, une loi d’urgence pour le département sera présentée au Parlement, avec une discussion prévue dans les quinze jours. Par ailleurs, un projet de loi visant à refonder l’archipel, en concertation avec les élus locaux, sera finalisé dans les trois mois. Face aux pillages et incendies qui frappent les établissements scolaires, un « plan vigilance » sera déployé, mobilisant l’armée et la gendarmerie pour protéger les écoles, collèges et lycées.
A trois semaines de l’investiture de Donald Trump, la justice civile américaine a confirmé lundi que le président élu des Etats-Unis, devra verser cinq millions de dollars à Elizabeth Jean Carroll, une ancienne journaliste chroniqueuse, pour une agression sexuelle commise dans les années 1990 et pour des propos diffamatoires tenus en 2022. La décision, confirmée lundi par une cour d’appel de New York, entérine le verdict d’un tribunal fédéral civil de Manhattan rendu le 9 mai 2023.
En 2019, Elizabeth Jean Carroll, aujourd’hui âgée de 81 ans, a révélé dans un livre avoir été agressée par Donald Trump en 1996 dans une cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais. Elle qualifie cet acte de viol. Donald Trump a systématiquement nié ces accusations, qualifiant Elizabeth Jean Carroll de « tarée » et affirmant qu’il s’agissait d’une « affaire bidon ».
Parmi les 51 hommes condamnés dans l’affaire des viols de Mazan, 17 ont décidé de contester leur jugement en faisant appel, a indiqué ce lundi le Procureur général de la Cour d’appel de Nîmes, Xavier Bonhomme. Ce procès en appel « devrait se tenir devant la cour d’assises du Gard », cette fois devant un jury populaire, à une date encore indéterminée entre septembre et décembre 2025, a précisé Xavier Bonhomme. Ce dernier a par ailleurs confirmé que Dominique Pelicot, condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir drogué sa femme Gisèle pour la violer et la livrer à des inconnus, n’a lui pas contesté le verdict.