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Toute l’info en 2 minutes : Poutine fait durer le suspense sur la trêve, Sanofi lâche l’Aspegic et une « taupe » à Bercy

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

En Ukraine, la fin – au moins temporaire – des combats semble désormais envisageable. Kiev a en effet accepté mardi un plan américain pour un cessez-le-feu. Les Etats-Unis tentent donc maintenant de convaincre le Kremlin de valider à son tour cette offre. Donald Trump a d’ailleurs dit mercredi espérer que Vladimir Poutine accepterait comme l’Ukraine sa proposition d’une trêve de 30 jours, mais tout en restant évasif quant à la pression qu’il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus. Alors pour en savoir plus sur la position de Vladimir Poutine, des émissaires américains « sont en route vers la Russie dès maintenant », a affirmé le locataire de la Maison Blanche.

Sanofi est une nouvelle fois au cœur des discussions politiques au sujet de ses projets industriels. Pour tenter d’éviter une polémique, le ministre de l’Economie Eric Lombard a ainsi assuré mercredi devant les députés suivre « de très très près » le projet de cession par le groupe pharmaceutique de son usine d’Amilly dans le Loiret qui fabrique les médicaments à base d’aspirine de marques Aspegic et Kardegic. Comme le Doliprane, l’Aspegic appartient au portefeuille de marques commercialisées par Opella, une filiale désormais entre les mains du fonds américain CD & R. Sanofi a par contre assuré que cette opération « n’aurait aucun impact sur l’emploi ».

C’est une affaire qui pourrait ne pas arranger les mauvaises relations entre Paris et Alger. Un fonctionnaire du ministère de l’Economie a été mis en examen le 19 décembre à Paris, soupçonné d’avoir livré des informations sur des opposants au régime algérien vivant en France. Cet employé est poursuivi « pour intelligence avec une puissance étrangère », « livraison à une puissance étrangère d’information sur intérêt fondamental à la nation », « exercice d’activités pour s’informer sur les intérêts fondamentaux de la nation pour une puissance étrangère », a confirmé mercredi le parquet de Paris.

L’homme est soupçonné d’avoir été « en contact régulier avec une personne de nationalité algérienne travaillant au consulat d’Algérie de Créteil » et « de lui avoir transmis des informations personnelles et sur les demandes d’asile » concernant des Algériens, et notamment « des opposants notoires au régime politique en place ». Selon son avocat, l’homme se dit pour sa part être « victime d’une campagne de menaces et de manipulation d’une puissance étrangère ayant resserré l’étau autour de lui ».