Toute l’info en 2 minutes : Macron tempère sur l’Ukraine, inquiétudes pour le pape et risques d’un astéroïde

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

Est-ce une volonté de calmer le jeu avec la Russie ou un désir de rassurer l’opinion publique ? Dans un entretien publié mardi soir par la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron a assuré que « la France ne s’apprête pas à envoyer des troupes au sol, belligérantes dans un conflit, sur le front » en Ukraine. Parmi les solutions pour apporter des garanties de sécurité à Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec Moscou, il serait en revanche possible d’ « envoyer des experts voire des troupes en termes limités, hors de toute zone de conflit, pour conforter les Ukrainiens et signer une solidarité. C’est ce à quoi nous réfléchissons avec les Britanniques », a expliqué le président, notamment au Parisien. En attendant, la situation est de plus en plus compliquée pour Volodymyr Zelensky. Donald Trump se tourne en effet actuellement uniquement vers Vladimir Poutine pour négocier la fin de la guerre.

L’inquiétude grandit au Vatican. Le pape François est en effet une fois de plus confronté à une épreuve de santé majeure. Hospitalisé depuis vendredi à l’hôpital Gemelli de Rome, le souverain pontife de 88 ans souffre d’une pneumonie bilatérale, compliquant une infection polymicrobienne des voies respiratoires. Alors que fidèles et observateurs s’interrogent sur sa capacité à poursuivre ses fonctions, le pape affirme, lui, ne pas envisager de démission.

Même si elles sont encore à prendre avec des pincettes, les probabilités ne vont pas dans le bon sens pour YR4. Récemment découvert par les astronomes, cet astéroïde a désormais 3,1 % de chances de frapper la Terre. C’est le niveau le plus élevé jamais enregistré depuis le début de la surveillance, selon les calculs mardi de la Nasa. Estimé entre 40 et 90 mètres de large, cet astéroïde pourrait percuter notre planète le 22 décembre 2032 et potentiellement causer des dommages considérables comme détruire une ville. Mais cette prévision est fondée sur des données préliminaires et est amenée à évoluer dans les semaines et mois qui viennent. Pas de quoi donc encore trop inquiéter la communauté scientifique.