Toute l’info en 2 minutes : Les grands-parents d’Emile libres, Zelensky à Paris, et les réquisitions pour Sarkozy

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.
Ils ressortent libres après quarante-huit heures d’interrogatoire. La garde à vue du grand-père du petit Emile, disparu en juillet 2023, a été levée et il va ressortir libre, a annoncé jeudi à l’aube son avocate, peu après l’annonce d’une mesure semblable concernant la grand-mère.
« Au bout de 17 heures d’audition aujourd’hui, la garde à vue est levée », a déclaré Isabelle Colombani en sortant de la gendarmerie à Marseille peu avant 5 heures. « C’est un soulagement pour eux, pour l’avocat aussi », a-t-elle souligné. « Les enquêteurs ont fait leur travail. On a pu constater qu’il y a eu énormément de travail effectué. Et ils avaient depuis hier beaucoup de questions à nous poser. On a répondu à l’intégralité des questions, » a-t-elle ajouté. La tante et l’oncle d’Emile ont également été libérés sans poursuites.
Le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, tiendra une conférence de presse jeudi à midi pour « évoquer la situation de l’enquête ».
À quelques heures de l’ouverture du sommet de la « coalition des volontaires » à Paris, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reçu un soutien appuyé de la France. Emmanuel Macron l’a accueilli mercredi soir à l’Élysée, lui promettant une aide militaire supplémentaire de deux milliards d’euros. Le chef de l’État français a aussi appelé Moscou à accepter un cessez-le-feu sans conditions en mer Noire, tout en assurant que les éventuelles troupes européennes en Ukraine n’iraient « pas se battre sur le front ». Un message de fermeté confirmé par l’Union européenne, qui ne prévoit pas de lever ses sanctions contre la Russie tant que ses troupes n’auront pas quitté l’ensemble du territoire ukrainien.
Dans un entretien accordé à plusieurs médias européens, Zelensky a lui aussi appelé à un soutien renforcé. Méfiant vis-à-vis des intentions de Donald Trump, il a accusé Washington d’être « sous l’influence du narratif russe », tout en espérant que l’aide débloquée récemment marque une prise de conscience. Le président ukrainien a aussi plaidé pour la saisie des avoirs russes gelés afin d’accélérer la production d’armes, en Ukraine comme en Europe. À l’issue de cette journée diplomatique intense, il a résumé son message par une formule choc : « Je suis plus jeune que Poutine, donc pariez sur moi ! »
Condamné à un an de prison ferme dans l’affaire des écoutes, Nicolas Sarkozy a saisi la Cour européenne des droits de l’homme pour contester cette décision. L’ex-chef de l’État, qui purge sa peine sous bracelet électronique depuis février, connaîtra aujourd’hui – comme onze autres prévenus – les réquisitions dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L’accusation entre dans son troisième et dernier jour de réquisitoire. Comme il est d’usage, les sanctions requises pour la totalité du dossier seront formulées à la toute fin, soit en fin d’après-midi.
Mardi et mercredi, ils ont dépeint un Nicolas Sarkozy « véritable décisionnaire » et « commanditaire » d’un pacte de corruption « inconcevable, inouï, indécent », noué avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi.