France

Toute l’info en 2 minutes : Bayrou prêt à négocier, Kiev attaquée et polémique autour de Rima Hassan

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

François Bayrou continue de se voir à Matignon au-delà du 8 septembre. Mais pour rester en place, il va devoir convaincre de très nombreux parlementaires, aussi bien à gauche qu’au Rassemblement national, et cette mission semble pour le moment plus que compromise. Le Premier ministre était donc mercredi sur TF1 pour expliquer comment il comptait renverser la vapeur pour remporter le vote de confiance à l’Assemblée nationale. Invité du « 20 heures », il s’est notamment dit prêt à « ouvrir toutes les négociations nécessaires » avec les oppositions sur le budget, mais « la condition préalable, c’est qu’on s’entende sur l’importance de l’effort » sur les économies à réaliser. A partir de lundi, il va donc « recevoir les responsables de partis politiques et de groupes parlementaires ». Mais les oppositions ne sont pour l’instant pas du tout convaincues par les solutions apportées par le chef du gouvernement qui martèle que « la vie de la nation est en jeu ».

C’est un nouveau bombardement qui ne devrait pas faire plaisir du côté de la Maison-Blanche. Malgré les efforts diplomatiques engagés par Donald Trump pour tenter de mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie, les armes ont encore une fois parlé sur le terrain. Dans la nuit de mercredi à ce jeudi, une importante attaque russe a visé Kiev et fait au moins huit morts, d’après le président ukrainien. Selon l’administration militaire, l’attaque a été menée à la fois à l’aide de drones et de missiles qui ont frappé la capitale en plus de 20 endroits. Cette énième démonstration de force du Kremlin devrait être au cœur des discussions ce jeudi soir entre Emmanuel Macron et Friedrich Merz. Le président français et le chancelier allemand vont en effet se retrouver au fort de Brégançon, avant un Conseil des ministres conjoint demain à Toulon.

Les actions d’Israël au Proche-Orient s’invitent une nouvelle fois sur un campus universitaire. Et la polémique touche cette fois la Belgique. L’Université libre de Bruxelles (ULB) se prononce ce jeudi sur le choix du nom « Rima Hassan » pour une promotion. Si cette eurodéputée LFI est accusée de soutenir le Hamas, des étudiants défendent par contre son engagement pour Gaza. Découlant d’un vote en début d’été de la promotion sortante de la faculté de droit et de criminologie de l’ULB, le choix du nom doit être débattu par le conseil facultaire, un organe de gouvernance mêlant professeurs et représentants des étudiants. La décision de le valider ou non, attendue en fin de journée, est guettée tant par la classe politique que par la communauté éducative belges. Elle le sera aussi en France. Dans une lettre ouverte publiée cette semaine dans la presse belge, plusieurs dizaines de personnalités françaises – dont Arno Klarsfeld, Bernard Kouchner et Luc Ferry – ont en effet demandé à la direction de l’ULB de refuser que son nom vienne « tacher » la réputation de cette université réputée.