TomTom : Un nouvel avertisseur qui pourrait changer la vie des conducteurs.
TomTom est présent dans 75 % des véhicules qui sortent aujourd’hui d’usine et le boîtier Tom est vendu au prix de 80 euros. L’application TomTom, qui fonctionne en arrière-plan, collecte les informations provenant d’un véhicule sur cinq en France.
Les années 2000 ont marqué l’émergence des premiers dispositifs GPS, dont nous étions fiers d’avoir à bord de nos véhicules. Si vous n’aviez pas un « TomTom », c’était comme si vous n’aviez pas compris l’essentiel (voire, vous aviez raté votre vie). Près de trois décennies plus tard, l’intégration des systèmes GPS dans les véhicules de série a entraîné la disparition des dispositifs de navigation personnels (PND) dans la plupart des voitures. Pourtant, TomTom demeure présent, avec des technologies qui se trouvent désormais dans 75 % des véhicules sortant des chaînes de production. TomTom fait un retour physique dans nos voitures, avec le dispositif Tom, by TomTom.
Sons et lumières
Le concept de Tom est si simple que l’on se demande pourquoi ce petit boîtier n’a pas été créé plus tôt ! Fonctionnant sur batterie sous la forme d’un galet (avec une autonomie annoncée pouvant atteindre un mois), il ne possède pas d’écran. À la place, une bordure lumineuse qui change de couleurs et clignote selon certains événements : en bleu pour les zones de dangers (y compris celles de contrôle de vitesse) ; en orange pour les obstacles et les excès de vitesse autorisés ; en rouge pour les accidents et les embouteillages imminents. Il est difficile de faire plus facile ! Un double bip accompagne chaque événement.
La conduite sans smartphone au volant
Il n’est plus nécessaire de fixer son smartphone sur le pare-brise, de se fâcher lorsqu’il tombe. Plus besoin de le maintenir avec un support aimanté ou de le ranger dans un étui. Surtout, il n’est plus nécessaire de se laisser distraire par l’écran de son téléphone, qu’on sait dangereux en conduisant.
À placer sur le tableau de bord à l’aide d’un support magnétique, Tom s’active automatiquement dès que l’on commence à rouler. Cependant, il nécessite une application pour fonctionner, celle de TomTom, qui a été récemment mise à jour.
L’application collecte des informations provenant d’un véhicule sur cinq en France (600 millions au total dans le monde), lui permettant de transmettre au boîtier Tom les données nécessaires.
Les utilisateurs de Tom peuvent également faire des signalements : une pression brève sur le bouton central pour signaler une zone de danger ; une pression prolongée pour un obstacle ; une pression sur le bouton supérieur pour indiquer une zone de danger ou un obstacle « fantôme ». Il est également facile de ne pas se déconcentrer, comparé à l’utilisation d’un smartphone pour effectuer ces signalements.
Dangers physiques et « dangers » pécuniaires
Si l’application TomTom reste un classique de la navigation routière gratuite comme beaucoup d’autres, tel que Waze, la combinaison avec le boîtier Tom est surtout destinée aux trajets courts.
Avec Tom, TomTom cible les conducteurs qui n’ont pas besoin d’une aide à la navigation pour atteindre leur destination, mais plutôt d’un soutien pour être alertés des dangers physiques sur la route et des « dangers » pécuniaires, comme les radars.
Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de lancer l’application TomTom pour prendre la route : le boîtier Tom s’active dès que l’on commence à conduire et réveille l’application TomTom en arrière-plan.
Tom présente donc un attrait certain. De surcroît, ce petit galet lumineux est proposé à seulement 80 euros, tandis que l’application TomTom nécessaire à son fonctionnement est gratuite. Aucun abonnement n’est requis, contrairement à Coyote, qui facture entre 9,99 euros et 14,99 euros pour l’utilisation de son application, mise à jour au printemps 2025, avec alertes sonores et visuelles. Tom, un petit cheval de Troie dans nos voitures, sans carte SIM (donc entièrement anonyme), pourrait permettre à son fabricant d’étendre davantage son réseau pour améliorer encore son assistance à la navigation, en cas de succès.