Tickets-restaurant : C’est officiel, on peut les utiliser au supermarché jusqu’en 2026
Des pâtes, du beurre, de la farine achetés en « tickets resto » au supermarché. La possibilité, accordée à titre dérogatoire depuis le Covid-19 pour soutenir le pouvoir d’achat, a été prolongée jusqu’à fin 2026 par le Parlement, le gouvernement promettant une réforme pour moderniser le dispositif rapidement.
La censure du gouvernement Barnier avait retardé l’adoption par le Sénat de cette prolongation. Conséquence : depuis le 1er janvier, il n’était plus possible d’acheter au supermarché des produits alimentaires devant être préparés, au contraire de produits directement consommables comme des sandwichs ou des salades. « Il me semble que nous tenons là une mesure bienvenue de simplification, extrêmement plébiscitée et tout à fait logique », a affirmé la ministre déléguée aux petites et moyennes entreprises, Véronique Louwagie, satisfaite de cette adoption définitive qui permettra de mettre « fin le plus vite possible à la situation d’incertitude et de gêne que les consommateurs connaissent aujourd’hui ».
Vers une réforme des tickets-restaurants ?
Le Sénat, dominé par la droite, avait proposé de limiter la mesure à un an, appelant à une réforme en profondeur du « ticket-resto » d’ici la fin 2025 pour l’adapter à l’évolution des usages, liée notamment au développement du télétravail. Tout en prenant en compte l’avis des restaurateurs, qui s’opposent à cet élargissement. Finalement, pressés par l’urgence, les sénateurs ont accepté, un peu à contrecœur, de s’aligner sur la version de l’Assemblée nationale.
« Mon objectif est que nous puissions présenter les grandes lignes de la réforme du titre-restaurant dès cet été, afin de dresser des perspectives claires pour l’ensemble des acteurs concernés en vue d’une mise en œuvre effective dans les mois qui suivent », a assuré la ministre Véronique Louwagie.