Strasbourg : Le doigt trouvé à la récré n’était pas une blague d’Halloween
Un bout de doigt humain a été retrouvé par des élèves d’une école primaire de Strasbourg vendredi et appartient à un homme né en 2004, qui a été hospitalisé après s’être blessé en tentant d’escalader un grillage. L’établissement va porter plainte pour cette tentative d’intrusion, a précisé Philippe Buttani, directeur général du groupe scolaire privé Le Gymnase.
Un morceau de doigt humain a été découvert par des élèves d’une école primaire à Strasbourg vendredi dernier. Le fragment de corps a été trouvé dans la cour de récréation et appartient à un homme qui l’a perdu au cours de la nuit en tentant d’escalader un grillage, selon des informations fournies par la police et la direction de l’établissement.
« Dans un premier temps, la proximité de la période d’Halloween a pu faire penser qu’il s’agissait d’une imitation en plastique et c’est cette explication qui a été donnée aux enfants », a déclaré Philippe Buttani, directeur général du groupe scolaire privé Le Gymnase.
Cependant, « il s’est rapidement avéré que ce doigt était malheureusement bien d’origine humaine », a précisé le responsable dans un message diffusé à tous les parents et consulté par l’AFP.
**Tentative d’intrusion alcoolisée**
Intervenue sur les lieux, la police a confirmé que le doigt appartenait à un jeune homme né en 2004, qui a été hospitalisé après s’être blessé en tentant d’escalader un grillage donnant sur la cour de l’école, a expliqué à l’AFP Jean Hayet, le directeur interdépartemental de la police nationale (DIPN) du Bas-Rhin.
L’homme était « manifestement fortement alcoolisé » au moment de l’accident, et « l’établissement va porter plainte pour cette tentative d’intrusion », a précisé Philippe Buttani.
L’équipe de direction a réuni les élèves de primaire ainsi que ceux des classes de 6e et 5e présents sur le site pour les informer de cet « incident hors du commun » et éviter la propagation de fausses rumeurs. « Les enfants ont compris que personne n’avait cherché à leur faire du mal », a assuré le directeur.

