Sonia Tlev, influenceuse fitness, dénoncée pour exploitation d’une ex-employée
Sonia Tlev, influente sur Instagram avec deux millions d’abonnés, est accusée par une ancienne employée, une travailleuse philippine de 45 ans, de l’avoir réduite en esclavage, selon Libération. En 2024, cette employée a déclaré avoir travaillé « sept jours sur sept, de 6 heures à 23 heures », pendant huit mois à Dubaï puis à Paris, et avoir eu son passeport et son téléphone retirés.
La star française du fitness sur Instagram, Sonia Tlev, qui compte deux millions d’abonnés sur la plateforme, est accusée par une ancienne employée de l’avoir réduite en esclavage, selon les informations de Libération.
Cette employée philippine, âgée de 45 ans, a déposé une plainte pour traite des êtres humains contre Sonia Nabila Boudoukha, le nom civique de la coach. Sonia Tlev dément ces accusations, affirmant que son ancienne salariée souhaite « gratter des choses contre [elle] », selon le quotidien.
Le passeport et le téléphone auraient été retirés
En 2024, la travailleuse philippine a intégré l’équipe de l’influenceuse, composée de trois autres domestiques, à Dubaï puis à Paris pour effectuer des tâches ménagères. Elle a déclaré avoir eu son passeport et son téléphone confisqués, et avoir travaillé « sept jours sur sept, de 6 heures à 23 heures » pendant huit mois, y compris chez « des proches » de Sonia Tlev.
Elle a affirmé : « Lorsque j’ai demandé un jour de congé, elle m’a dit que mon visa était expiré, qu’il faudrait attendre environ un an, que j’étais sans papiers et que si je sortais, la police allait m’arrêter. » Éprouvée et menacée, cette femme confie avoir « fini par [s]’enfuir » à Paris.
Domestiques renvoyés « comme de vulgaires sacs-poubelle »
Une autre employée philippine a corroboré les dires de son ancienne collègue auprès du journal, évoquant une situation irrégulière en France et une privation de liberté.
D’après une autre ex-salariée de Sonia Tlev contactée par le média, l’influenceuse adopterait un comportement « mauvais » « si elle n’est pas contente », et aurait déjà renvoyé quatre domestiques « comme de vulgaires sacs-poubelle ».

