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SNCF : Le futur train TGV M devrait être prêt pour une mise en service début 2026

Le futur TGV M, censé révolutionner le transport ferroviaire à grande vitesse, devra encore franchir de nombreux obstacles avant de transporter ses premiers voyageurs. Malgré un an de retard sur le calendrier initial, SNCF Voyageurs et Alstom visent toujours une entrée en service commercial « début 2026 », tout en reconnaissant qu’une « course contre la montre » est engagée.

« Nous sommes mobilisés ensemble […] pour réussir la mise en service du TGV M dans les meilleurs délais, dans le respect de toutes les étapes nécessaires à l’admission de ce nouveau train révolutionnaire », a affirmé SNCF Voyageurs dans une déclaration.

En cours de phase de tests

Cette prise de position intervient après que plusieurs médias, dont Les Echos, ont exprimé des doutes quant à la faisabilité de cette échéance. Le quotidien économique évoquait mardi « un sérieux défi en termes de calendrier », en raison des nombreuses validations réglementaires encore nécessaires. Actuellement en phase de tests, le TGV M doit prouver sa capacité à rouler à 320 km/h en service commercial.

Commencés en 2023, ces essais sont réalisés sur le réseau national et constituent une étape clé pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence européenne des chemins de fer (ERA), après un processus supervisé par l’Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF). Selon un responsable de l’EPSF cité par Les Echos, cette procédure pourrait débuter en septembre et nécessiter cinq mois de validation.

Une mise en service toujours prévue en 2026

Malgré ces contraintes, SNCF Voyageurs maintient son objectif d’une mise en service début 2026. « C’est une course contre la montre pour y parvenir », concède l’entreprise, qui, avec Alstom, « intensifie ses efforts pour tenir le meilleur planning avec la mise en place d’une task force dédiée ».

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Dévoilé fin avril 2024, le TGV M représente un investissement de 3,5 milliards d’euros pour 115 rames commandées par la SNCF. Il promet une capacité accrue, une consommation énergétique réduite et une meilleure accessibilité. Les premières livraisons sont prévues en 2025 et 2026, avant un rythme de production de 12 rames par an à partir de 2027. Initialement attendu pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, ce train de nouvelle génération devra donc encore patienter avant de redessiner le paysage ferroviaire français.