France

Royaume-Uni : Le syndicat moteur dans les grèves du rail accepte un accord sur les salaires

Vers la fin de mois de grève du rail au Royaume-Uni ? Le syndicat RMT a annoncé lundi avoir accepté une offre de hausse de salaires pour ses membres qui travaillent dans les lignes de chemins de fer. En revanche, ceux qui travaillent dans les compagnies ferroviaires n’ont pas encore trouvé de compromis et poursuivent leur mouvement social.

Le syndicat du rail RMT souligne que ses 20.000 membres ont voté à une majorité « de trois contre un » pour une nouvelle offre « améliorée » de Network Rail, une société publique. L’accord, qui porte aussi sur les emplois et conditions de travail, prévoit une augmentation des salaires allant de 14,4 % pour les plus faibles à 9,2 % pour les plus élevés.

Litige toujours en cours avec les compagnies ferroviaires

Le secrétaire général du RMT, Mick Lynch, estime que les « actions de grève tout comme la solidarité et la détermination inspirantes de nos membres nous ont permis d’obtenir une nouvelle offre, et le contentieux est terminé » avec Network Rail. « On nous avait dit qu’il y aurait 3.000 licenciements. Il n’y en aura probablement pas à présent », précise-t-il notamment. Il note cependant que le litige avec les compagnies ferroviaires a, quant à lui, toujours cours et appelle le gouvernement à aider à négocier un compromis avant de nouvelles grèves prévues les 30 mars et 1er avril.

Cet accord est une « bonne nouvelle », a estimé le ministre des Transports Mark Harper, précisant que l’accord prévoit une hausse de salaire de 5 % la première année puis de 4 % l’année suivante, avec des augmentations plus importantes pour les bas salaires. Il a cependant déploré que les membres du RMT, qui travaillent pour les compagnies ferroviaires n’aient pas eu « la possibilité de voter » sur une offre équivalente.

Fin février, le TSSA, autre syndicat des transports, avait accepté une offre salariale et s’était retiré du mouvement de grève dans le secteur. Le Royaume-Uni est secoué depuis des mois par des grèves à répétition dans de nombreux secteurs face à une inflation qui dépasse 10 %.