Rougeole : Une campagne de vaccination en Isère après un pic de cas
Un rebond épidémique de rougeole inquiète les autorités sanitaires en Isère. Entre le 12 et le 27 mars, une quinzaine de cas ont été recensés dans plusieurs communes du département, dont 12 biologiquement confirmés selon l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes.
Face à ce cluster localisé, l’ARS lance à partir du 31 mars une campagne de vaccination ciblée dans les établissements scolaires concernés, notamment à La Côte-Saint-André, où deux établissements sont au cœur de la chaîne de contamination.
Des cas liés à des transmissions en milieu scolaire ou familial
D’après les premiers éléments d’enquête, la plupart des contaminations se sont produites dans le cadre de la vie scolaire : cours, transports, activités périscolaires. Des chaînes de transmission familiale sont aussi suspectées. Les autorités locales ont été immédiatement alertées : les maires des communes touchées et les chefs d’établissement ont été informés pour prévenir les familles et sensibiliser les professionnels de santé du secteur.
La campagne de vaccination commencera dans la semaine du 31 mars au lycée agricole de La Côte-Saint-André et à l’Institution Saint-François Sainte-Cécile, également située dans cette ville. Elle s’adresse à tous les élèves et personnels dont le schéma vaccinal contre la rougeole est incomplet. L’ARS recommande par ailleurs la suspension temporaire des sorties scolaires pour limiter la propagation du virus. D’autres mesures pourraient être déployées en fonction de l’évolution de la situation.
Une maladie très contagieuse et parfois grave
La rougeole est une maladie hautement contagieuse : une personne malade peut en contaminer jusqu’à 20 autres. Elle débute par des symptômes de type grippal (fièvre élevée, toux, conjonctivite) avant l’apparition d’une éruption cutanée caractéristique. Dans certains cas, la maladie peut entraîner des complications graves, quel que soit l’âge du patient. C’est pourquoi les autorités appellent à la vigilance.
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L’ARS rappelle que la vaccination reste le moyen le plus sûr de se protéger et de protéger les plus fragiles (nourrissons, femmes enceintes, personnes immunodéprimées…). Elle invite tous les habitants à vérifier leur statut vaccinal. Les personnes concernées peuvent consulter leur médecin, pharmacien ou sage-femme, en cas de doute ou de schéma vaccinal incomplet.
