France

Robert Badinter entre dans les « grands hommes » au Panthéon en images

Ce jeudi, Robert Badinter fait son entrée au Panthéon à Paris, à l’occasion du 44e anniversaire de l’abolition de la peine de mort qu’il a portée en 1981. La cérémonie a été marquée par des lectures de textes de Badinter et de Victor Hugo, des hommages musicaux comme celui de Julien Clerc qui a interprété L’assassin assassiné et un discours d’Emmanuel Macron.


Ce jeudi, Robert Badinter a été solennellement accueilli au Panthéon à Paris, marquant le 44e anniversaire de l’abolition de la peine de mort, une loi qu’il a soutenue en 1981. Sa panthéonisation n’entraîne pas de transfert de son corps : il repose toujours au carré juif du cimetière de Bagneux, conformément aux désirs de sa famille. Au lieu de cela, le cercueil exposé au Panthéon contient des objets symboliques qui lui sont chers, notamment sa robe d’avocat et trois livres, dont *Choses vues* de Victor Hugo.

Un autre événement, une exposition intitulée « Robert Badinter, la justice au cœur », se tiendra dans la crypte du 11 octobre 2025 au 8 mars 2026. Cette exposition mettra en lumière ses combats, tels que l’abolition de la peine capitale, la défense des droits, ses interventions publiques et ses engagements personnels. Les deux premiers jours, l’entrée sera gratuite afin de permettre au plus grand nombre de lui rendre hommage.

La cérémonie a été jalonnée par des lectures de textes de Badinter et Victor Hugo, des performances musicales, dont celle de Julien Clerc interprétant *L’assassin assassiné*, et un discours du président Emmanuel Macron.

L’acteur et réalisateur français Guillaume Gallienne a lu un extrait de Victor Hugo devant le cercueil drapé du drapeau tricolore sur la place Edmond-Rostand, à proximité du Panthéon, lors de l’hommage rendu à Robert Badinter.

Le président Emmanuel Macron a eu un échange avec Élisabeth Badinter lors de cette cérémonie.

Le chanteur Julien Clerc a rendu hommage à Robert Badinter en interprétant *L’assassin assassiné*, un titre emblématique en lien avec le combat de l’ancien garde des Sceaux pour l’abolition de la peine de mort.

Le philosophe Bernard-Henri Lévy a également assisté à cette cérémonie en hommage à Robert Badinter.

Ce jeudi, à Paris, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et président du Conseil constitutionnel, a été célébré au Panthéon. Ce jour coïncide avec l’anniversaire de l’abolition de la peine de mort, dont il fut le principal architecte. La République rend hommage à sa mémoire en l’accueillant dans ce lieu emblématique sous la présidence d’Emmanuel Macron.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, ainsi que le coprésident du mouvement Place publique, Raphaël Glucksmann, ont également assisté à la cérémonie.

De nombreuses personnalités ont assisté à la cérémonie, dont la ministre sortante de la Culture, Rachida Dati, la ministre sortante de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Élisabeth Borne, le président du Sénat, Gérard Larcher, ainsi que plusieurs anciens Premiers ministres et l’ancien président François Hollande.

De nombreux Français se sont rassemblés aux abords du Panthéon pour assister à l’hommage national rendu à Robert Badinter, ancien ministre de la Justice et président du Conseil constitutionnel.

Le ministre sortant des Outre-mer, Manuel Valls, et l’ancien président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, étaient également présents parmi les invités pour célébrer Robert Badinter, avec des anciens ministres de la Justice en arrière-plan.

« Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières et l’esprit de 1789 », a déclaré Emmanuel Macron dans son discours, louant « une vie entièrement consacrée à la justice et à l’État de droit ». Le président a également souligné que « pour Robert Badinter, chaque jour devant nous doit être un 9 octobre », en référence à la loi de 1981 abolissant la peine de mort, et a réaffirmé son engagement à poursuivre « son combat jusqu’à l’abolition universelle ». « N’éteignons jamais cette colère face à l’antisémitisme », a-t-il conclu.