Réseau social : Sandrine Rousseau appelle les députés du NFP à quitter X avec un message sur… X
Les choix politiques d’Elon Musk – qui va intégrer le gouvernement de Donald Trump après son investiture le 20 janvier prochain – inquiètent Sandrine Rousseau. « On se lève, on se casse ! » : reprenant la formule de l’écrivaine Virginie Despentes, la députée écologiste a donc appelé dimanche ses collègues du Nouveau Front populaire à quitter le réseau social X « de manière collective ».
« Aujourd’hui la direction d’Elon Musk représente un danger réel pour nos démocraties », écrit-elle dans un courrier adressé aux 191 autres députés NFP, et publié dimanche sur… X.
Une « machine de désinformation »
« X est devenue une véritable machine de désinformation » et « la caisse de résonance des courants d’extrême droite », fustige-t-elle. « Rester sur X, c’est en partie cautionner ce que la plateforme est devenue sous Elon Musk », argumente-t-elle encore, en mettant en avant la nécessité d’agir de « manière coordonnée » pour avoir un « impact ». La députée propose à ses collègues de lui répondre d’ici le 14 janvier, avant de signer un courrier commun.
Invitée de France Inter dimanche, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a elle estimé que l’Europe devait développer « des réseaux sociaux souverains […] régis avec nos règles et dont on aurait la maîtrise pour nos débats publics ». « J’essaye d’être sur le maximum de réseaux sociaux. Mais la problématique aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas d’alternative convaincante européenne en réseau social […] d’actualité. Basculer de Twitter à un autre réseau qui reste sous la domination américaine ne me semble pas être la panacée ».
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Le député LFI Éric Coquerel, membre du NFP, a pour sa part affirmé sur LCI qu’il décidait « pour l’instant » de rester sur X, reconnaissant cependant un « vrai problème », lié plus généralement à une « extrême-droitisation en cours des espaces politiques ou médiatiques dans le monde ».