France

Réforme des retraites : Pannier-Runacher invite à porter plainte contre les coupures d’électricité volontaires

Tous les moyens sont bons pour protester contre la réforme des retraites, selon ses opposants. Parmi eux, des coupures d’électricité ciblées et volontaires sont envisagées. Mais Agnès Pannier-Runacher a prévenu que ces pratiques ne sont pas « légales ». La ministre de la Transition énergétique a ainsi encouragé à porter plainte contre les coupures d’électricité dont la CGT menace.

« C’est de l’intimidation, et ce n’est pas légal », a déclaré mardi sur RMC la ministre, en mettant en garde contre le risque de « casser » certaines installations industrielles si l’électricité est arrêtée. « Ce seront les entreprises arrêtées qui porteront plainte, c’est à elles de le faire (…) », a-t-elle suggéré, « et nous, dans notre rôle, nous ferons respecter la loi ». « On peut être contre un projet de loi, on peut manifester, on peut en parler vivement sur les plateaux de télévision mais l’intimidation est inacceptable », a-t-elle répété.

Une députée visée par une coupure

Premier syndicat de la branche des industries électriques et gazières (IEG) dont le régime spécial de retraite serait supprimé, la CGT Mines-Energie a prévenu lundi qu’elle ne s’interdirait rien « jusqu’au retrait » du projet.

Des coupures volontaires limitées ont déjà eu lieu la semaine dernière visant une députée Renaissance du Lot, le centre-ville de Montpellier, ainsi qu’un millier de clients dans une zone industrielle de Massy (Essonne) et des administrations dont la préfecture de Haute-Marne à Chaumont.