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Real-Atlético : « Il n’y a qu’un seul Madrid » pour Vinicius, décisif après « l’ignoble » affaire du pendu à son effigie

En Ligue 1, le choc OM-OL avait été marqué en 2015 par le pendu à l’effigie de Mathieu Valbuena au stade Vélodrome. L’attaquant du Real Madrid Vinicius a subi le même sort dans la nuit de mercredi à jeudi, avec un mannequin le représentant, pendu à un pont de la capitale espagnole situé près du camp d’entraînement du Real. Celui-ci s’accompagnait de l’inscription « Madrid déteste le Real ». Cet « acte raciste et xénophobe, malveillant et répugnant », comme l’a qualifié le club madrilène jeudi, a été perçu comme une « menace sérieuse » jeudi par le Real, et a poussé la police à ouvrir une enquête.

Ce contexte n’a en tout cas pas empêché le joueur brésilien de 22 ans de se mettre en évidence lors de ce quart de finale de la Coupe du roi, en inscrivant un (superbe) dernier but, à la 120e minute de jeu, pour qualifier son équipe (3-1, après prolongation). Après ce derby remporté, Vinicius a réagi en publiant sur les réseaux sociaux : « Il n’y a qu’un seul Madrid. Nous le savons tous. Vini adore Madrid ».

« Nous devons le protéger »

L’Atlético a également tenu à dénoncer « des actes absolument répugnants, inadmissibles et embarrassants pour la société ». « La rivalité entre les deux clubs est forte mais le respect mutuel également », a conclu le communiqué des Colchoneros. Déjà victime de chants aux paroles racistes de la part de supporteurs de l’Atlético, en septembre dernier, Vinicius a évidemment reçu le soutien de son entraîneur en conférence de presse.

« Nous devons le protéger, a ainsi lancé Carlo Ancelotti. Le football a besoin de lui. Il a un talent extraordinaire et nous devons le protéger à la fois physiquement et mentalement. » Mais même cette pendaison factice n’a pas semblé atteindre l’intéressé, à nouveau héros de Santiago Bernabeu jeudi.