France

Rachida Dati reconnaît des « failles sécuritaires » et un « échec » suite au cambriolage au Louvre.

Rachida Dati a admis que le cambriolage du Louvre révélait des lacunes importantes dans le dispositif de sûreté du musée. Le président de la commission des affaires culturelles du Sénat, Laurent Lafon, a estimé que le niveau de sécurité constaté ne correspondait pas aux exigences d’un grand musée au XXIe siècle.


Auditionnée mardi au Sénat au sujet du budget de la Culture pour 2026, Rachida Dati a reconnu que le cambriolage du Louvre mettait en lumière des lacunes significatives dans le dispositif de sécurité du musée. D’après France Info, la ministre de la Culture considère ce vol comme un « échec » collectif, impliquant également l’institution parisienne, et confirme l’existence de « failles sécuritaires ».

Elle a annoncé le lancement de trois enquêtes administratives, dont l’une effectuée en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, afin de déterminer les responsabilités et de dresser une liste précise des mesures à apporter. Ces enquêtes doivent aboutir à des actions rapides pour remédier aux insuffisances actuelles et adapter l’organisation de la sécurité du Louvre aux normes modernes de protection des œuvres.

Le président de la commission des affaires culturelles du Sénat, Laurent Lafon, qui a visité le matin même les installations de sécurité du musée, a jugé que le niveau de sécurité observé ne répondait pas aux exigences d’un grand musée au XXIe siècle, selon France Info.

Rachida Dati affirme que l’incident ne restera pas sans conséquences : les mesures à venir viseront non seulement à sécuriser le site, mais aussi à clarifier les responsabilités internes, afin d’éviter qu’un tel cambriolage ne se reproduise.