Qui est Crystèle Gourjade, la nouvelle miss agricole 2026 ?
Crystèle Gourjade, âgée de 24 ans, a été élue miss Agricole depuis samedi et est éleveuse de chèvres angora dans le Tarn. Elle succède à Gabrielle Priolo, miss Agricole 2025, et recevra son écharpe lors du prochain Salon de l’agriculture, en février.
Elle a 24 ans et a charmé le jury, mais pas celui de miss France. Depuis samedi, Crystèle Gourjade est la nouvelle miss Agricole. Ce concours a pour but de « valoriser le secteur agricole et ses acteurs passionnés ». Ses organisateurs visent à offrir « une visibilité accrue aux femmes dans l’agriculture, tout en soulignant l’importance du monde agricole français ».
La jeune femme élève des chèvres angora dans le Tarn, à Saint-Jean-de-Vals, au nord de Castres. « Le bien-être de mes chèvres, c’est un gage de qualité, c’est le plus important », affirme-t-elle. Titulaire d’un BTS agricole, elle a repris la ferme de son père. « Je suis la preuve vivante qu’on peut se lancer dans une filière atypique en étant seule. » Elle a également diversifié ses activités en ouvrant une ferme pédagogique. « Pour promouvoir l’agriculture, il faut ouvrir nos fermes au public », estime-t-elle. « Ou partager notre quotidien sur les réseaux sociaux et montrer la réalité des choses, être transparent. »
Dans ce concours, il n’y a pas de défilés en robe ou en maillot de bain (ni même en bottes). Ce sont les votants qui choisissent leurs lauréats en répondant à un questionnaire vidéo diffusé sur Facebook. « C’est compliqué de voir de l’avenir dans l’agriculture. J’aimerais donner un élan de confiance aux jeunes installés, peut-être afin de les guider et les aider à travers mon parcours par exemple », explique-t-elle.
« À travers son travail et son sourire, Crystèle nous rappelle que l’agriculture n’est pas seulement un métier. C’est un mode de vie, une harmonie fragile entre l’humain, l’animal et la nature. C’est un fil tissé entre les générations », précisent les organisateurs du concours.
Elle succède à Gabrielle Priolo, miss Agricole 2025. « Il y a un côté engagé : on parle de l’agriculture, ça ajoute de la visibilité et en agriculture, on en a besoin », évoque Crystèle Gourjade qui recevra son écharpe lors du prochain Salon de l’agriculture, en février.

