Quelles sont les villes les « plus propres » de France ? (Spoiler, Paris n’y est pas)
La ville et la propreté. Dans la langue française, on appelle cela un antagonisme. Deux principes qui ne cohabitent pas et que tout oppose. D’ailleurs, une ville peut-elle véritablement être considérée comme « propre » ? A en croire l’Association des villes pour la propreté urbaine, on peut en tout cas tendre vers cet objectif. Pour encourager ses adhérents à bannir la saleté de leurs rues, l’AVPU remet chaque année ses « étoiles » récompensant les territoires ayant le plus innové sur le plan de la propreté. 20 Minutes vous les présente en avant-première.
Réunie à Lille pour ses rencontres nationales, l’association en a profité pour remettre à deux nouvelles villes la cinquième étoile du label « Eco propre » qu’elle a créé. Antibes et Le Havre rejoignent les cinq villes déjà auréolées du titre suprême : Nice, Niort, Saint-Brieuc, Cannes et Metz. Dans la préfecture de la Moselle, un enfant de 4 ans avait pris 145 euros d’amende pour un dépôt sauvage. Voilà qui peut faire figure d’exemple.
Parmi les bons élèves qui ont obtenu leur 4e étoile, on peut également citer Nantes, Pau, Gravelines ou encore Rennes, qui accueillait fin avril le congrès national de l’association. Une belle distinction pour la capitale bretonne, qui atteint la deuxième division. Mais une récompense qui interrogera à coup sûr les habitants du centre-ville ou de certains quartiers. La création d’une nouvelle brigade anti-incivilités l’an dernier avec 17 agents mobilisés a notamment joué. D’après le barème de l’AVPU, ce qui compte, c’est d’engager « des plans d’action pour améliorer durablement la propreté des espaces publics ». Ce label valorise « les moyens mis en œuvre pour diminuer la salissure obtenue par une amélioration durable des comportements des usagers ».
Plus de 130 villes labellisées
A ces bons élèves affichant 4 ou 5 étoiles, on peut ajouter Angers (Maine-et-Loire), régulièrement citée parmi les villes les plus propres de l’Hexagone et qui a obtenu sa troisième étoile, comme La Baule Versailles, Roubaix ou encore Montreuil. En 2025, 131 villes ont obtenu ce label, qui va d’une à cinq étoiles. Et vous l’aurez compris : non, la ville de Paris n’y figure pas.
