Pyrénées-Atlantiques : Un enfant de 9 ans agressé par des adultes ivres dans un bus du Pays basque
Un enfant de 9 ans a été agressé jeudi en fin d’après-midi par des adultes, dans un bus de la ligne 41 du réseau Txik Txak à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques). La mère de l’enfant a lancé une pétition sur la plateforme change.org, déplorant que « depuis la fusion des transports scolaires avec les lignes régulières, nos enfants voyagent aux côtés d’adultes inconnus, parfois alcoolisés, agressifs ou déséquilibrés, sans la moindre protection spécifique ».
Des gifles, des insultes et… de la bière crachée au visage. Un enfant de 9 ans a été agressé jeudi en fin d’après-midi par des adultes dans un bus de la ligne 41 du réseau Txik Txak de l’agglomération Pays basque à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques), rapportent les informations de la radio Ici Pays basque.
L’enfant, scolarisé en CM2 à l’ikastola de Saint-Palais, rentrait chez sa mère à Etcharry, situé à dix kilomètres. « Deux individus ivres sont montés dans le bus, ils ont giflé à plusieurs reprises [son] enfant, lui ont craché de la bière dessus et lui ont même proposé de la drogue, devant des dizaines d’élèves terrorisés », témoigne la mère de l’enfant sur la plateforme change.org, où elle a lancé une pétition. Elle précise que « le bus était rempli d’enfants, sans aucun accompagnateur adulte » et que « ce drame aurait pu être évité ».
Des parents demandent « le rétablissement immédiat de bus exclusivement scolaires ». La mère de famille exprime son inquiétude, soulignant que « depuis la fusion des transports scolaires avec les lignes régulières,(depuis janvier 2025 pour le Pays basque intérieur), nos enfants voyagent aux côtés d’adultes inconnus, parfois alcoolisés, agressifs ou déséquilibrés, sans la moindre protection spécifique ». C’est pourquoi, avec d’autres parents d’élèves, elle appelle à « le rétablissement immédiat de bus exclusivement scolaires, distincts des lignes régulières ».
Le conducteur de bus a finalement fait descendre les deux agresseurs. « Nous auditionnons les témoins afin de comprendre ce qu’il s’est passé » pour « identifier les suspects », a déclaré le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bayonne à Ici.

