Procès de Pierre Palmade : « Je ne suis pas une lâcheuse »… Muriel Robin défend sa décision de couper les ponts
«Je ne suis pas une lâcheuse ! » Parfois critiquée pour ses déclarations sur Pierre Palmade, Muriel Robin s’est défendue vendredi soir sur le plateau de « C à vous ». Mise face aux propos de ses détracteurs, selon lesquels « on ne lâche pas un ami », par l’animatrice Anne-Élisabeth Lemoine, l’actrice a accepté revenir sur le fait qu’elle ne considère plus le comédien comme son ami, avec pudeur.
« Ce n’est pas parce que Pierre Palmade a causé un accident que j’ai mis fin à notre amitié. On ne lâche pas un ami évidemment », commence-t-elle. Muriel Robin a par ailleurs confié ce qu’avait représenté son amitié profonde avec celui qui a été condamné pour le grave accident qu’il a provoqué. « Pierre, je ne l’ai jamais lâché. Pendant trente ans j’étais à ses côtés », et lui ai dit « Tu peux dire, ou me faire, ce que tu veux, je serai toujours là, je t’aimerai toujours. » ».
Jusqu’au bout de l’amitié
« Je voulais lui donner cet amour, un peu absolu […] peut-être que j’avais envie qu’on me donne », justifie-t-elle. « Mais, dans le contexte de l’accident, j’ai entendu et vu des choses inacceptables pour moi. Et cela justifie ma position aujourd’hui », affirme-t-elle. Comment s’est terminée cette amitié de 30 ans ? Muriel Robin n’entre pas dans les détails.
« Je ne suis pas une lâcheuse, je ne dirais pas que ça clignote sur moi, mais on sent bien que je suis assez carré, si je lâche c’est que j’ai des raisons de lâcher. C’est tout », conclut la comédienne. Après l’accident, elle s’était pourtant rendue au chevet de Pierre Palmade à l’hôpital. Désormais, le fossé est trop grand. L’humoriste, condamné mercredi à cinq ans de prison dont deux ferme, sera incarcéré dans les prochaines semaines.