France

Procès de Cédric Jubillar : Il conteste toujours le meurtre de son épouse.

Cédric Jubillar a déclaré lundi après-midi à Albi qu’il contestait « toujours » le meurtre de son épouse Delphine, qu’il est accusé d’avoir tuée en décembre 2020 et dont le corps n’a pas été retrouvé. Les enfants du couple, qui n’assistent pas au procès, espèrent également une vérité, notamment l’aîné Louis, 11 ans aujourd’hui, qui « est stressé », « en attente » et « espère une vérité », selon Malika Chmani, avocate des enfants.


Cédric Jubillar a affirmé lundi après-midi à Albi qu’il conteste « toujours » le meurtre de son épouse Delphine, qu’il est soupçonné d’avoir tuée en décembre 2020, et dont le corps demeure introuvable.

« Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés », a déclaré l’accusé, lorsqu’il a été invité par la présidente de la cour à prendre la parole lors de la reprise des débats après la pause déjeuner au premier jour de son procès devant la cour d’assises du Tarn.

Portant une alliance à l’annulaire gauche, le peintre-plaquiste, qui continue de clamer son innocence, devra expliquer, pour la première fois publiquement durant ces quatre semaines d’audience, ce qui s’est passé à Cagnac-les-Mines (Tarn) entre le 15 et le 16 décembre 2020, ainsi que le sort réservé au corps de Delphine, jamais retrouvé.

Une vérité en suspens

« La famille attend une double vérité », a déclaré en dehors de l’audience Mourad Battikh, avocat des cousins, tantes et oncles de Delphine, trouvant « quelque peu problématique » que l’accusé « exhibe » son alliance. « C’est un stress pour toute cette famille », a affirmé à l’AFP Philippe Pressecq, avocat d’une cousine de la disparue. « Ils ont l’impression que Delphine est morte hier et de revoir le meurtrier aujourd’hui, c’est difficile », a-t-il ajouté.

Pour l’avocat des parties civiles, « un aveu est toujours possible ». Ce souhait est également partagé par les enfants du couple, qui ne sont pas présents au procès. L’aîné Louis, qui a 11 ans aujourd’hui, « est stressé », « en attente », et « espère une vérité », a ainsi souligné Malika Chmani, avocate des enfants.