Présidentielle 2027 : Marine Le Pen affirme que Bardella « peut gagner à [sa] place »
Marine Le Pen a déclaré ce dimanche à La Tribune Dimanche que « Jordan Bardella [pouvait] gagner à [sa] place » et que « l’avenir de la France [était] assuré » avec le président du Rassemblement national (RN). Marine Le Pen sera jugée en appel du 13 janvier au 12 février dans l’affaire des assistants parlementaires européens du FN.
La présidentielle de 2027 préoccupe déjà de nombreux acteurs politiques. Marine Le Pen a affirmé ce dimanche dans *La Tribune Dimanche* que « Jordan Bardella [pouvait] gagner à [sa] place » et que « l’avenir de la France [était] assuré » avec le président du Rassemblement national (RN). Elle a ajouté : « Je ne pense pas pouvoir quitter le combat mais le combat peut avoir mille visages. Il y a quelqu’un d’autre, les idées vont survivre, l’avenir de la France est assuré. »
Jordan Bardella, âgé de 30 ans, « fait l’objet d’une campagne de dénigrement absolument inouïe. J’ai deux millions de fois plus confiance dans la jeunesse de Jordan qui est militant politique depuis quinze ans et qui vit tout ce que cet engagement peut offrir de moins confortable, que j’avais confiance dans la jeunesse d’Emmanuel Macron », a-t-elle également déclaré, répondant ainsi aux critiques sur l’expérience réduite à des responsabilités du président du parti d’extrême droite.
Marine Le Pen sera jugée en appel du 13 janvier au 12 février dans l’affaire des assistants parlementaires européens du FN. Lors du procès en première instance, le tribunal correctionnel de Paris l’a condamnée à quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme, à une amende de 100.000 euros et à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate, ce qui compromet fortement ses chances de se présenter à nouveau pour l’Élysée. « Il fut un temps où on pouvait prendre une balle. Aujourd’hui, on prend une balle judiciaire. Ça signifie votre mort, en réalité », a-t-elle commenté.
Sur le plan politique, la présidente des députés RN estime que « le général de Gaulle est trahi. Le gouffre, la rupture entre les Français et le président l’obligeaient à retourner aux urnes comme le prévoit la Constitution ». Selon elle, « Macron ne veut rien, ce n’est pas un être rationnel » et « le désordre actuel vient de son refus de dissoudre ».
Elle a également déclaré : « La loi spéciale [adoptée faute de budget de l’État] est un leurre, le blocage est total et le gouvernement se retrouve dans une situation folle qui consiste à dépendre d’un parti, le Parti socialiste, qui a fait 1,5 % à la dernière présidentielle » et qui « gouverne au chantage ». Elle a conclu en affirmant : « Il faut retourner voter d’urgence. C’est même une urgence absolue. Et s’il y a dissolution, je serai amenée à aller directement devant le Conseil constitutionnel car il est le seul juge de la validité d’une candidature dans une situation d’urgence. »

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